Dérogation: urgent besoin de vos opinions

Salut!
Je crois que je pourrais t'apporter un peu mon aide. De mon côté, j'ai sauté ma première et ma sixième année et je ne regrette rien du tout. J'avais la maturité nécessaire et ça m'a permis d'aimer plus l'école qui m'offrait un petit peu plus de défi. Quand tu comprends vite les choses....souvent ça devient lassant et tu te sens à part... de mon côté, je ne me suis jamais sentie pénaliser ma mon plus jeune âge.
Voila mon expérience!!! 

Merci beaucoup Camélian! J'apprécie ton message et ton honneteté, mais, je me dis que si d'autres enfants l'ont fait et que tout vas bien (toi meme tu as fait la dérogation pour ta fille), alors.....mais en meme temps je me dis que je devrais la laisser profiter de sa petite enfance qui passe si rapidement. Tu sais, mon conjoint insiste plus que moi. Parfois je me demande si ce n'est pas plus pour lui que pour Emma qu'il y tient (prouver que ca fille est capable) et d'ailleur je lui en ai fait part. Je comprend que lorsque tu débute le Cégep, que tes amis ont 17 ou 18 ans, qu'ils ont une voiture et qu'ils peuvent sortir, et que toi, tu n'as que 16 ans....ca ne doit pas etre évident, j'avoue. Et coté académique, veut veut pas, je crois que le cerveau, meme si c'est un muscle qui se développe, il suit une certaine horloge interne et que peut-etre un an d'écart peut faire toute une différence au niveau de l'apprentissage, de la maturité et du développement de l'enfant.

A suivre.... 

J'ai déjà participé à deux discussions à ce sujet sur le site de maman pour la vie si tu veux voir mon expérience de ma fille qui est à la maternelle et qui a eu cinq ans en octobre dernier :

http://www.mamanpourlavie.com/forum/sujet/da-rogation

http://www.mamanpourlavie.com/forum/sujet/pourquoi-vouloir-devancer-l-entree-a-l-ecole

La question initiale à te poser ce n'est pas si elle est capable de commencer, mais bien si elle va subir un préjudice grave si elle ne commence pas l'école. Je trouve comme les filles l'on dit que c'est une lourde responsabilité qui va avoir des impacts sur toute sa vie.

Quand mon plus vieux a commencé la maternelle, une petite fille dans sa classe avait quatre ans et était du mois de décembre. Sa mère lui avait demandé une dérogation pour qu'elle suive son frère d'un an seulement à l'école et il avait 15 mois de différence. Sa mère était enseignante au primaire et elle voulait régler rapidement son problème d'avoir les enfants à déposer à deux places. Je trouvais que la petite faisait tellement pitié, elle était minuscule et mon fils me disait qu'elle pleurait souvent et avait de la misère à fonctionner.

Malgré tout, cela ne m'a pas empêché de demander la dérogation de ma fille. Pour le moment cela va bien. La semaine dernière j'ai abordé pour la première fois avec son enseignante le fait que ma fille avait une dérogation et elle m'a dit qu'elle n'aurait jamais pensé que ma fille était la plus jeune de son groupe car elle fonctionne très bien.

Enfin, je pense aussi que c'est souvent plus tard que les problèmes apparaissent. Un jeune ayant eu une dérogation que je connais a commencé le Cegep cette année à 16 ans. Je lui parlais justement hier : la majorité de ses amitiés « naturelles » sont encore au secondaire. Il fonctionne au Cegep, mais s'ennuie ferme du secondaire. Ça va être quelque chose son entrée à l'université à 18 ans?

Tu dois aussi considérer que chacune de tes filles en vieillissant vont avoir leur réseau social propre et c'est très bien ainsi. Elles ont toujours dû être très proches, mais en vieillissant, elles devraient affirmer chacune leur personnalité.

Bonne réflexion.

Camélian
 

je connais un collègue qui l'a fait faire pour sa fille et quelques années plus tard elle a été obligée de doubler son année scolaire... maintenant qu'elle est retournée avec les élèves de son niveau elle va très bien.

Pour être née en octobre, je préfère de loin avoir été une aînée de classe que le bébé. Mais ce n'est qu'une opinion... 

1er point: On n'évalue pas que le QI, on doit aussi tester les habiletés sociales de l'enfant...ce qui nous donne une "certaine" idée de son fonctionnement social. Ensuite, les habiletés motrices. Voici un article qui résume bien la chose: http://www.mamanpourlavie.com/service-de-garde/vie-scolaire/106-la-derogation-scolaire.thtml

2e point: Tout à fait d'accord. C'est génétralement lors du passage au secondaire que la différence dMaec le reste du groupe se fait voir. Une différence de quelqyes mois en 1ere année est peut versus au secondaire. Ces quelques mois font parfoit la différence entre "fillette" et "ados". Malheureusement, on ne peut pas savoir qui sera ados et qui restera fillette...c'est le rieuqe de la chose!!!

Je ne suis aussi pas trop pour la dérogation scolaire...pas plus que de retarder l'entrée à la maternelle. Je suis pour le "laiser aller le court de la vie". C'est ce qui , jusqu'à maintenant, à montrer de meilleure résultats dans le développement des enfants. OK, il y a des exceptions... Liliemma: peut-être que ta fille en est une. Fais-la évaluer, tu en auras le coeur net.

Tiens nous au courrant!!

Katrine

 

Désolée, je ne peux pas t'aider. Je suis pas mal à côté du réseau depuis 5 ans. Si j'entends des noms, je te reviens là-dessus. Je travaille du côté de Masson par exemple. 

Effectivement, il n'y a pas que le côté académique, il y a le côté social, émotif,..., à prendre en considération... 

Bonjour!

Moi aussi je ne suis pas trop en accord avec les dérogations scolaires, à moins de parler de quelques jours... les tests passés par le psychologue (ou le psychoéducateur... je prêche pour ma paroisse!!!!) ne mesure que l'intelligence cognitive, et non pas l'intelligence émotionnelle et sociale. Au primaire, ca peut toujours aller, mais la différence se fait souvent sentir au secondaire. Immaturité sociale et affective, malgré d'excellents résultats scolaires, ça ne fait pas une grande estime de soi. Et je trouve aussi que cela amène les jeunes à faire des choix de vie (lire ici choix de carrière) très jeunes. Déjà qu'on leur demande de choisir une orientation professionnelle à 16 ans, 15 ans c'est une grande différence. Maintenant, la décision t'appartient, et toi et ton conjoint êtes les meilleurs juges.

Bonne réflexion! 

Il faut aussi que tu saches que peu importe la recommandation du psy, la CS a droit d'accepter ou de refuser ta puce. Si l'école est pleine entre autre.

Personnellement, je ne suis pas une maniaque des dérogations. J'ai recommencé à travailler le 5 janvier et en quelques jours je pouvais pointer du doigt ceux qui sont nés en septembre. Il y a une grande différence. Ils sont moins confiants, cherchent plus l'approbation et ont plus de difficulté à tenir assis et à se concentrer longtemps sur la tâche. 

Je suis née le 1er octobre et je n'ai pas eu de dérogation. Ma mère dit que je n'étais vraiment pas prête... J'ai toujours été première de classe. En 1ère année, on m'a offert de passer des tests pour sauter la 2e année et j'ai refusé car je voulais rester avec mes amis. Je ne regrette rien.

Par contre, ma petite soeur est née en août mais elle était vraiment très douée. Elle savait lire avant d'entrer à la maternelle, alors ils lui ont fait sauter la 1ère année. Elle a fini son secondaire à 15 ans. Du point de vue académique, ça a été une bonne chose pour elle car elle aurait vraiment perdu son temps. Mais du point de vue psychologique, elle faisait vraiment son âge et ça s'est surtout fait sentir quand elle est entrée au secondaire. Physiquement, elle était grande et avait déjà des (gros) seins, alors elle passait pour plus vieille et on s'entendait à un comportement plus mature que son âge réel, ce qu'elle n'avait pas. Elle a par la suite développé des troubles anxieux et je me demande si ce n'est pas lié à ça en partie. C'est certain qu'il y a d'autres facteurs, je ne veux pas dire que sauter une année est nécessairement néfaste. C'est juste un cas personnel. À toi de voir avec ta fille.