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Contrat cassé à 10 jours d'avis

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libellule883

Inscrit le :
07 mars 2009

Posté le: 1 décembre 2010 21:19:31 EST  
Je vous explique ma situation. Il y a environ 1 mois, mon éducatrice à décidé de casser le contrat pour mon garçon (ainsi que ma fille) et me laissait 10 jours d'avis. Mon garçon est suivi à l'institut de réadaptation en déficience physique pour un retard de développement (besoins en orthophonie et ergothérapie) et a des allergies alimentaires multiples (9 allergies diagnostiquées au total). Il jouait bien avec les amis à la garderie mais pleurait beaucoup en me demandant. Depuis le printemps, la situation a empiré et il pleurait vraiment beaucoup et demandait à faire pipi aux 5 minutes. Il empêchait souvent les autres de dormir par ses pleurs et lui même ne dormait plus (ça ne m'inquiétais pas qu'il ne dorme plus car il est rendu à 4 ans et demi). L'éducatrice a reçu les services d'une éducatrice spécialisé de l'institut de réadaptation qui est venue lui faire des recommendations qu'elle a appliquées. Il avait recommencé à faire pipi dans ses culottes par exprès à la garderie mais ne le faisait pas chez moi. Comme il désorganisait le groupe, mon éducatrice a finit par prendre la décision de casser le contrat pour lui et, par la fait même pour ma fille. Je me demandait si des situations du genre étaient fréquentes pour les enfants ayant des besoins particuliers. Elle recavait le supplément pour enfant handicapé pour sa garderie mais n'a jamais réussi à engager une éducatrice spécialisée. 

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alouette

Inscrit le :
28 févr. 2008

Posté le: 4 décembre 2010 14:44:41 EST  
bonjour,

je sens très bien ton désarroi. Je ne suis pas moi-même maman d'enfant handicapé alors je ne peux qu'imaginer ce que ça fait et j'essaye de me mettre à ta place. En effet, trouver une garderie pour ton enfant, ça ne doit pas être évident.

Je suis moi-même RSG. Je ne connais pas les limitations de ton enfant mais je peux comprendre aussi qu'une RSG ne possède pas le bagage nécessaire pour faire face à une problématique d'enfant différent de la moyenne. Rassures-toi, certaines sont mieux outillées. En fait, je trouve que le MF est le milieu idéal pour un tel enfant, à condition bien sûr que la RSG soit compétente, bien soutenue par le BC et les ressources disponibles.

Je trouve que les différentes raisons fournies par ta RSG pour mettre fin au contrat traduisent un malaise. Probablement, qu'elle n'a pas les compétences nécessaires, que c'est trop pour ses capacités et qu'elle ne sait comment s'en sortir.

Juste de dire: je me sens dépassée, je ne suis plus capable devrait être une raison suffisante pour mettre fin à ton contrat. Par contre, résilier également le contrat de ta fille, je ne comprends pas et je ne suis trouve pas ça correct. Je suis sûre aussi que le BC n'a absolument rien à voir là-dedans. Tu pourrais vérifier avec eux.

D'un point de vue légal, je suis certaine que tu pourrais amener ta RSG expliquer en cours les raisons pour lesquelles elle a résilié les deux contrats et tu pourrais gagner. Mais c'est une grosse affaire d'aller en cours. Beaucoup d'investissement d'énergie. As-tu vraiment envie de cela? 

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libellule883

Inscrit le :
07 mars 2009

Posté le: 1 décembre 2010 21:43:17 EST  
Par contre, elle m'a aussi dit que si elle avait été au privé, elle n'aurait pas eu cette pression et elle les aurait sûrement gardés. Je ne sais pas trop où me situer là-dedans. Le bureau coordonateur pouvait-il vraiment lui mettre de la pression pour se débarasser de ce qu'ils peuvent voir comme un cas à problème? Quelles ressources reste-il pour les enfants qui ont des besoins particuliers au niveau de la stimulation? Ce n'est pas en les mettant à la porte qu'on les aide. De plus, ça semble tellement tenir du miracle d'avoir une place en CPE, même avec les besoins qu'il a. L'institut et le CLSC essaient de nous aider mais pas trop de succès. Comment lui retrouver une garderie? La plupart des éducatrices refusent simplement les enfants avec des allergies alimentaires (mes deux cocos en ont) et ont vient ajouter une difficulté liée à son développement. On a découvert que les pleurs semblaient liées à de l'insécurité à la garderie car depuis un mois il est chez ses grands-parents il n'y a jamais eu de problème de pleurs et de pipi. Vous pensez quoi de tout ça. C'était légal? C'est possible que le bureau coordonateur se soit mis sur le cas de mon fils? Quelles sont mes ressources pour lui trouver un milieu de garde stimulant et qui répponde à ses besoins dans ce contexte? Je ne veux pas le remettre en milieu familial car je crains qu'il recommence les mêmes comportements. En CPE, il ont les ressources pour faire face à ces difficultés et il aurait les services qu'une éducatrice. PAr contre, malgré l'aide de l'institut et du CLSC, les CPE semblent difficiles à trouver.

Une maman un peu déçue par le système et surtout par son éducatrice... 

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libellule883

Inscrit le :
07 mars 2009

Posté le: 1 décembre 2010 21:40:42 EST  
Suite

Je suis encore un peu perplexe de la situation car à moi, elle m'a dit qu'elle cassait le contrat pour des raisons de santé, que ça l'épuisait. Par contre, aux intervenants de l'institut de réadaptation, elle leur a dit qu'elle cassait le contrat car on manquait de collaboration. Mon Dieu j'ai passé tellement d'heures le soir au téléphone avec elle (c'est elle qui m'appelait) afin d'essayer de trouver des solutions. J'ai essayé toutes les suggestions qui m'ont été faites et j'ai embarqué à pieds joint dans le suivi fait à l'institut. Quand je l'ai questionné pour comprendre en quoi on manquait de collaboration mon conjoint et moi, elle m'a dit que c'était la seule raison qu'elle pouvait invoquer pour casser un contrat. C'est ce qui explique qu'elle cassait aussi le contrat de ma petite puce de 18 mois (qui a elle aussi des allergies alimentaires) car il est évident que si on ne collaborait pour un enfant le bureau coordonateur aurait demandé pourquoi c'était correct pour l'autre. Elle m'a dit qu'elle sentait depuis longtemps de la pression de la part du bureau coordonnateur afin qu'elle casse le contrat car mon fils était un cas complexe pour eux. On sentait nous aussi cette pression comme parents.  

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