bonjour

Bonjour,
Qui prends mari prend pays dit le dicton. Dans mon cas c'est vrai. Depuis juillet, je suis installée à Lac Etchemin avec un nouveau conjoint. Et non, je ne suis pas maman. Je suis ce que le système appelle une « belle-mère » et que souvent les mamans détestent puisqu'il a un garçon de 7 ans.

Bien que la relation avec celui aille relativement bien, je dois avouer que nous vivons des hauts et des bas, ayant entrepris un long combat devant les tribunaux pour en obtenir la garde. Je ne voudrais pas que vous nous jugiez. Il ne s'agit pas là d'une guerre de tranchée avec la mère ou encore de la vengeance ou un refus de payer la pension? mais plutôt une réelle question de sécurité pour l'enfant.

Je vous épargne les détails mais a priori je n'avais pas prévu avoir d'enfant. Je les adore?au point d'avoir étudier comme éducatrice, d'offrir mes bras à n'importe qu'elle enfant qui pleure? mais pas à temps complet. Alors lorsque mon nouveau conjoint m'a annoncé qu'il était en garde partagée, la situation m'a semblée des plus acceptable : Il pourrait consacrer du temps a son petit bonhomme comme il le souhaitait, mais nous aurions du temps pour notre relation naissante? pas mal !

C'était sans compter la réaction de la mère a mon arrivée dans le décor. Elle qui n'était déjà pas très maternelle et plutôt instable est devenue une boite a surprise. Pour faire court : 3 déménagements (donc 3 écoles) en moins de 3 mois et c'est une ordonnance de la cours qui la maintien à la dernière place. Elle ignore régulièrement l'enfant et l'isole ce qui a entrainé de nombreux changements de comportements de sa part à lui. Il est devenu exigeant et colérique.

Il passait beaucoup de temps avec papa, alors que maintenant, ils ne se voient plus que 2 fin de semaine par mois? le petit semble en vouloir à son père de cet « abandon » ce qui rend ses visites difficiles.

Toute cette situation rend triste mon conjoint, surtout qu'il sait pertinemment que la maman répète des patterns déjà connus. Elle a une fille que la DPJ lui a retiré il y plusieurs années. De mon coté, je ne peux qu'encourager le père dans sa décision de reprendre le petit, j'ai beaucoup de mal accepter qu'un enfant ne reçoive pas l'amour dont il a besoin pour s'épanouir et qu'en plus on se serve de lui pour faire « pitié ».

Bref, si la maman avait été une maman qui ce soucis de son petit bonhomme, je vous juge qu'on lui aurait laissé sans guerre. Elle ne pense qu'à elle, a son petit MOI, l'enfant n'est là que comme outil. Grrrr.

Juste pour vous donnez une idée, je pense que nos frais d'avocat, dans la dernière année (et c'est pas fini), sont plus élevés, que la totalité de la pension que nous allons lui verser jusqu'aux 18 ans de l'enfant. Donc ce n'est pas une question d'argent