Big brother dans les garderies?

Honnêtement, voilà quoi 2 ans de ça.. j'aurais dit OUI sans hésiter, j'aurais brasser ce post et tout le tra lalal..

Aujourd'hui, euh, je suis mitigé. Je vous explique.

En gros, mon fils a fréquenté un mf à 7$ durant presque 2 ans. Il a pleuré du matin au soir environ 1 ans de temps suite à des changements internes.

J'aurais aimé être un petit oiseau pour savoir ce qui ce passait de si différent qui a provoqué ses changements. Voir ce que je soupconnais être confirmer. Attention, ici je ne parle pas de mal traitance. NON! je parle d'une éducatrice et de son conjoint qui ne font pas d'activité ou presque, qui laisse le jeu libre tout le temps. Que le conjoint est bête,et parle fort. qu'il travaille sur les rénos de la maison et laisse l'éducatrice avec les 9 enfants, etc.. Plus tout ce que je n'ai pas vu de mes yeux.

J'aurais aimé espionné et voir ce qui clochait mais ça aurait changer quoi finalement. ????????????

Pas grand chose, car je l'aurais retiré de là de toute façon. J'aurais pu faire des plaintes au BC mais j'aurais pu le faire sans caméra.

En gros, je trouve que ça change rien.

Je trouve que ça n,aideras pas le parent qui manque de confiance en l'installation. Il cherchera des bibittes là où il n'y en a pas. Je trouve que ça rends mal sain et que ça n,aide pas pour le lien de confiance.

Tout le monde à beau avoir concentit, je pense qu'à long terme, lorsque certains conflits vont éclatés, le problèmes des interprétations des images va causé beaucoupde problème car il est parfois difficile de voir sur les images, à cause des angles, de la qualitéde l'image, etc.

Bref, si ça peut évité un enfant batus ou mal traités ,ok mais je suis pas sûr que ses caméras seront mis dans les milieus qui devraient en avoir..  

Ça donnerait un faux sentiment de sécurité au parent. C'est facile de tromper la caméra... une éducatrice qui voudrait vraiment mal faire trouverait le moyen. Je n'y crois pas du tout et en plus, c'est une grosse invasion dans la vie de travailleurs-travailleuses et les enfants. 

Même si ça serait tentant de pouvoir voir mon garçon live à la garderie, je n'en voudrais pas de caméras. De un, je passerais mon temps à le regarder! et de deux, il faut faire confiance à l'éducatrice. Je l'ai bien choisi et je souhaite de tout coeur que ça se passe bien! C'est sur que j'aurais plein de commentaires à lui faire du genre : t'aurais du le coucher plus tot, ne le laisse pas faire ça, bla bla bla. Je préfère m'abstenir. Ça sera jamais comme à la maison. Et les éducatrices là-dedans... Ça fait pas une super ambiance de travail il me semble...On est pas rendu un peu paranos?! 

Le lien pour lire l'article : [url]:http://www.cyberpresse.ca/actualites/quebec-canada/education/201106/28/01-4413411-big-brother-sinstalle-dans-une-garderie-de-gatineau.php[/url] 

Je suis d'accord que la surveillance par caméra peut s'avérer nécessaire dans des endroits très publics où des centaines (ou même des milliers) de personnes différentes circulent chaque jour. Quand il y a un va-et-vient constant comme dans un commerce, par exemple, une banque (les raisons sont évidentes), un immeuble gouvernemental ou un immeuble à bureaux. Mais encore là, ce doit être fait de façon stratégique et non poser des caméras dans tous les recoins imaginables. Plutôt dans les espaces ouverts.

Je ne suis absolument pas d'accord de poser des caméras dans des endroits aux locaux fermés et où circulent pas mal toujours les mêmes personnes comme dans une école, une garderie ou des bureaux de services professionnels.

Disons que c'est du cas pas cas.

Je trouve que c'est très symptomatique de notre époque d'avoir besoin de tout savoir, d'être partout en même temps, de ne rien manquer, de se mêler des affaires des autres. On a tellement peur du mal, tout le temps, qu'on veut tout prévenir par n'importe quel moyen, éthique ou non. Je me demande jusqu'où il est raisonnable d'aller dans tout ça...

Je trouve assez triste de devoir vivre dans une société avec le sentiment de ne pouvoir compter sur personne sauf moi-même. Les technologies nous ont-elles rendus à ce point asociaux ?