Les signatures forum sont temporairement désactivées.
Se connecter pour répondre

Avons-nous "asceptisé" la mort?

Auteur Message

Hélo

Inscrit le :
10 avr. 2008

Posté le: 12 décembre 2008 12:08:59 EST  
Je ne sais pas si je suis la seule mais je trouve que le contact avec la mort est de moins en moins vécu par tout un chacun.

Je m'explique, les gens autrefois vivaient en grande partie leur derniers moments dans leurs foyers, près des gens qu'ils aiment, aujourd'hui c'est à l'hopital que l'on meur.
Autrefois, les gens devaient tuer leur animaux pour se nourrir, aujourd'hui nous ne voyons rien de cela et tout est prêt à la consommation à l'épicerie.
Quand notre animal se meur, nous l'envoyons se faire piquer chez le vétérinaire.

J'ai réalisé tout ça quand nous sommes venus vivre en campagne, nous avons eux nos premiers poulets, pintades, oies, canards et lapins pour notre consommation dès la première année. Nous n'avions pas prévu l'abattage de ces derniers et nous avons du les abattres nous même, nous avons fait les poulets, les pintades et les lapins, mais quelle expérience!! Nous étions tout chavirés des les voir mourrir entre nos mains, pourtant à la fin, c'était devenu normal! Nous nous sommes habitués! Nous n'avons jamais tué les oies et les canards, trop attachants et trop mignons, en plus nous leur avions donnés des nom... Crying or Very sad

Ensuite je me suis mise a penser à la mort en général, à mes grands-parents décédés dans des hopitaux, aux chiens et chats de mon enfance piqués par le vétérianaire et j'ai réalisé que la mort ne faisait pas partie de ma vie, comme si ce n'était plus acceptable d'être en contact avec ce phénomène. Or, la mort ne fait-elle pas partie de la vie?

J'ai l'impression qu'il y a un certain apprentissage qui se fait en bas âge avec les animaux de cie. Nous avons découverts de nos animaux morts (poules pondeuses très attachantes) et ma fille de 5 ans a insisté pour voir les cadavres, je ne savais pas trop si je devais le faire mais je l'ai fait, elle a eu un peu de peine et s'en est remis très rapidement. Elle a une compréhention de la mort a son âge différente des autres enfants, est-ce bien? Je ne sais pas.

Je n'ai pas d'opinion arrêté sur ce sujet, je me questionne plus que je n'ai de réponses et j'aimerais bien avoir vos points de vue sur le sujet.

merci,
Hélo 

revenir en haut

Hélo

Inscrit le :
10 avr. 2008

Posté le: 26 janvier 2009 11:54:28 EST  
Dans le fond, à vouloir les protéger à ce point, nous les rendont très vulnérables. Nous sommes supposés les outiller et non de les affaiblirs, mais c'est pourtant ce qui se passe...et qu'enseigneront-ils à leurs enfants puisque des parents ont pensés pour eux au lieu de les éduquer?

Une chance, tout les parents ne sont pas comme ça, mais c'est tout de même très triste comme constat. Crying or Very sad

Le grand-père de mon chum est décédé la semaine dernière, je l'ai dit à ma fille et nous avons eux une belle discution sur la mort, c'était très interessant!

La femme dont je te parles, dit que la mort doit faire partie de l'imagnation des jeunes (apprentissage à la résiliance), ma fille joue souvent à des jeux imaginaires ou les gens meurent, au début ça me fatiguait un peu (je ne lui en parlait pas par contre) mais maintenant, je comprend mieux cette étape d'apprentissage.

Hélo 

revenir en haut

Maman Nangaï

Inscrit le :
18 févr. 2008

Posté le: 26 janvier 2009 06:45:55 EST  
Je suis assez d'accord avec cette spécialiste je t'avoue. Je crois qu'il est bon de parler de la mort avec l'enfant puisque c'est la chose la plus commune à tous les êtres humains sur cette terre! Elle fait partie intégrante de notre vie alors pourquoi la cacher. Et c'est vrai que cela devient tabou... Et je pense que si je regarde la génération de ma mère et de ma grand-mère, ce n'est pas tabou comme ça l'était pour moi avant de venir au Burkina. Ce sont nos générations qui ont du travail à faire à ce sujet. Peut-être en demandant l'aide aux personnes âgées autour de nous? Et ce n'est pas tant d'expliquer aux enfant ce qu'est la mort mais de répondre à leurs questions lorsqu'ils y sont confrontés.

Mais comment arriver à faire autrement dans notre société qui veut protéger les enfants à tout prix de tout. La mort est incluse dans ça. A trop vouloir protéger, nous risquons de créer des vides, j'en suis certaine. 

revenir en haut

Hélo

Inscrit le :
10 avr. 2008

Posté le: 23 janvier 2009 13:35:32 EST  
Maman Nangai, dans ton post "au pays des hommes intègres" tu explique comment les gens sont heureux et je me permet de croire qu'ils ont sûrement acquis cette capacitée à la résiliance justement du au fait que la mort fait partie de la vie au BF.

Qu'en penses-tu?

Hélo 

revenir en haut

Hélo

Inscrit le :
10 avr. 2008

Posté le: 23 janvier 2009 09:02:31 EST  
Je suis tombé sur l'émission "KM 0" qui parlait justement de la mort et des enfants, j'y ai trouvé beaucoup de réponses, c'était une émission vraiment interessante.

Une femme qui fait des études (je n'arrive plus a me souvenir de son nom ni du nom de son métier) sur la mort vécu par les vivants, dit qu'il est effectivement très important de parler de la mort avec les enfants et qu'aujourd'hui, du fait que la mort soit devenu "tabou", ça affecte (en partie bien-sur) le développement de l'enfant. Elle dit que l'apprentissage de la mort est aussi l'apprentissage à la résiliance, que si il y a beaucoup de suicides aujourd'hui, c'est en partie a cause du manque de dialogue et d'acceptation de la part des parents sur la mort, elle dit que ça ouvre les portes de l'imaginaire sur le sujet et que l'enfant manque alors une belle occasion d'apprentissage qui lui serait très favorable dans sa vie. Comme on dit, la mort fait partie de la vie!

Bref, ça me rassure sur la vision de la mort que j'entretiens avec mes enfants.
Hélo   

revenir en haut

Hélo

Inscrit le :
10 avr. 2008

Posté le: 23 décembre 2008 07:59:02 EST  
Merci Maman Nangai, c'est vraiment interessant! La vie n'est pas aussi facile là-bas qu'ici, c'est bien évident.

Hélo 

revenir en haut

Maman Nangaï

Inscrit le :
18 févr. 2008

Posté le: 23 décembre 2008 04:58:55 EST  
Helo : Au BF, les gens sont extrêmement croyants, qu'ils soient musulmans, animistes ou chrétiens. DOnc, c'est souvent la volonté de Dieu lorsque quelqu'un décède. Ceci étant dit, certaines morts sont moins acceptées que d'autres. Celle d'un bébé, enfant ou adolescent ainsi que celle d'une personne dans la fleur de l'âge qui a des enfants. Les gens vont vivre alors plus de colère et de tristesse et questionner davantage cette mort.

Mais oui les gens sont plus sereins. Ils cotoient la mort presque quotidiennement. Tu n'as pas le choix d'être serein sinon tu capotes. Et ce n'est pas majoritairement des personnes âgées qui décèdent. 51 ou 52% de la population du BF (14 millions d'habitants) est âgée de moins de 18 ans. Donc, ils se raccrochent beaucoup à leur foi pour expliquer ces morts. Mais la douleur reliée à la disparition d'un être cher est universelle. Elle fait tout aussi mal ici que partout ailleurs.
 

revenir en haut

Hélo

Inscrit le :
10 avr. 2008

Posté le: 22 décembre 2008 16:49:52 EST  
Merci a toutes pour vos réponses, c'est vraiment très interessant, c'est juste triste qu'il n'y ai pas plus de témoignages que ça, peut-être que ça réflète le côté "tabou" du sujet..!?

Maman Nangai, c'est bien différent en tout cas, mais dirais-tu que les gens acceptent la mort avec plus sérénité?

Hélo 

revenir en haut

Maman Nangaï

Inscrit le :
18 févr. 2008

Posté le: 19 décembre 2008 06:26:43 EST  
Pour répondre à ta question, la mort est omniprésente en Afrique. Je ne l'ai jamais autant cotoyée qu'ici. Il y a des morts très tristes où tu entends les gens hurler de douleur dans la cours voisine alors que toi tu essaie de boire ton café tranquillement sur ta terasse. Et il y a en a d'autres comme celles des vieilles personnes qui ont droit à une grande fête de 3-4 jours de danse (ca dépend si c'est un vieux ou une vieille) pour célébrer leur mort mais surtout pour rendre hommage à la vie qu'elles ont menées.

D'une manière ou d'une autre, la mort est vécue et digérée. Et le congé est souvent illimitée. Même pour des funérailles (un an après le décès), tu as le droit de prendre un congé.  

revenir en haut

juliea

Inscrit le :
07 mai 2006

Posté le: 19 décembre 2008 05:52:00 EST  
Gala a écrit
Certaine personne préfère restée lucide mais je pense que lorsque la douleur prend toute la place, le départ ce fait moins bien..


Effectivement... Tu sais, j'ai vu certaines personnes accepter de souffrir pour rester éveillé. J'ai vu des gens lutter si fort contre le sommeil, des gens si anxieux à l'idée de s'endormir et peut-être ne pas se réveiller, qu'ils combattaient le sommeil pendant des jours. Ça, c'est extrêmement difficile comme situation. Difficile pour le patient, pour ses proches, ainsi que pour le personnel soignant qui se sent bien impuissant... Sad  

revenir en haut

Gala

Inscrit le :
12 sept. 2007

Posté le: 18 décembre 2008 14:40:25 EST  
Je redoute plus la vieillesse que la mort..J'essaie de me préparé mentalement à la vieillesse..J'aime me projeter dans le futur et m'y voir heureuse, entourés de ceux que j'aime, le plus en santé possible et surtout..en paix avec ma vie et moi-même..

J'ai plus peur de la mort de ceux que j'aime..Je crois que l'on ne doit pas redouter la mort mais redouter de " vivre mort "..

J'ai toujours été une fille qui aimait la vie..Ce qui me fait de la peine surtout, c'est l'idée d'être séparé de ma fille par la mort en ce moment. Je ne focuse pas la dessus..Les détails entourant la façon et la manière de mourir ne m'effraie pas trop. J'ai perdue ma mère à 18 ans et je l'ai accompagné dans son départ. J'ai pu constater que nous ne mourrons plus dans la souffrance sauf dans de rare cas..Les drogues engourdissent le corps et apaisent l'âme. Issu des plantes, elle nous aident dans ce passage.. Je n'y vois rien de mal..Certaine personne préfère restée lucide mais je pense que lorsque la douleur prend toute la place, le départ ce fait moins bien..

 

revenir en haut

Anonyme

Inscrit le :
10 mars 2008

Posté le: 18 décembre 2008 12:02:33 EST  
Lors de mon précédent commentaire sur le milieu hospitalier, je n'ai pas dit qu'on mourrait de façon atroce dans les hopitaux. Je n'accuse en rien le travail du personnel médical. Je ne décrivais pas une vision erronée du milieu médical, je décrivais MA vision.
J'ai travaillé dans différents hopitaux et j'ai observé des patients aller vers une morte lente, mais certaine. Je n'entrerais pas dans les détails...
J'ai trouvé qu'il y avait quelque chose de triste là dedans. Je ne parle pas de la tristesse reliée à la mort en soi, mais plutot de la tristesse reliée au fait de mourir dans une chambre d'hopital, ensuite c'est la morgue et le cerceuil...''et voilà, un mort de plus''. Ça a quelque chose d'étrange pour moi. On dirait que la mort est devenue ''simple et banale''.

Ma vision de la mort est assez complexe à expliquer. Pour moi, une mort devrait etre ''célébrée''. La mort représente pour moi un nouveau départ, une autre aventure (et ce, même si je ne crois pas au paradis)... 

revenir en haut

TinKer-Bell

Inscrit le :
14 nov. 2010

Posté le: 18 décembre 2008 11:41:20 EST  
Avec mon boulot, je cotoie la mort. et le deuil.

C'est presqu'une position *privilégiée* car j'ai amplement le temps, l'espace, pour l'apprivoiser et mëme la vivre avec d'autres personnes qui en sont exactement -et pas- au même point que moi.

Bien que l'idée de mort violente me fasse frissonner, je me suis construit une idée positive du grand passage. Je redoute la violence et le drame. La maladie et la souffrance.
Mais je SAIS que lorsque le dernier moment se pointe, c'est un accord avec le corps et l'esprit. Je pense aussi que ça fait du *bien*.
Pour ce qui est du avant/après... j'ai pas de problèmes avec ce que croit les autres. Du moment ou il me laisse gérer ce que MOI je souhait entretenir comme réflexions sur le sujet.
Finalement, viens pas me *libérer* au nom de DIeu, je préfère rester la brebis égarée... Si vous voyez ce que je veux dire :)

Tinker, bien d'accord avec vous !! XxxxxxxxxX 

revenir en haut

Lotussia

Inscrit le :
03 juil. 2008

Posté le: 17 décembre 2008 15:20:11 EST  
Si ma fille me demande qu'est-ce qu'il y a après la mort, je lui répond que certaines personnes penses de tel ou tel façon, je lui donne mon point de vue, je lui demande ce qu'elle en pense et surtout, je veux qu'elle se fasse sa propre idée sur le sujet, comme dans bien d'autres sujets d'ailleurs.


C'est probablement ce que je ferai aussi, je trouve que ça fait plein de sens.

C'est vraiment dur de définir la mort... ça tellement été relié à la religion que c'est compliqué à expliquer. À part dire que c'est la fin de la vie! Laughing Je crois que c'est important de montrer une ouverture face à plusieurs interprétations de la mort, car c'est assez confrontant de réaliser que nos parents ne nous enseignent pas la même version que le voisin par exemple. Nous sommes confrontés à cette réalité chez moi en ce moment, car mon chum et moi sommes païens et la fille de mon chum habite avec sa mère et son conjoint qui sont catholiques. Ils ont décidés de faire baptiser la petite et de lui enseigner la religion catholique malgré le désaccord de mon chum. Ça pourrait créer des problèmes si je montrerais que ma vision païenne à mon enfant et que sa demi-soeur aurait sa vision catholique... Mais je m'engage vers un autre débat! 

revenir en haut

Hélo

Inscrit le :
10 avr. 2008

Posté le: 17 décembre 2008 11:46:37 EST  
Lotussia a écrit
Très bon sujet franchement! C'est une question qui me préoccupe depuis longtemps.

Pour revenir aux enfants... moi non plus je ne souhaite rien cacher. J'avoue que pour l'instant, je me demande encore comment je vais expliquer ça par contre... Je ne crois pas au paradis, ni à Dieu. J'ai encore le temps d'y penser, bébé n'est pas né encore! hihi! 


Merci! Je dois avouer que moi aussi la mort me préocupe énormément, j'ai des visions morbides et presque chaque jours je me dit que ma vie pourrait basculer aujourd'hui.

Moi non plus je ne crois ni à dieu ni au paradis, j'ai une vision un peu plate de la mort, c'est a dire que je ne crois pas qu'il n'y ai rien qui nous attend après cette étape (c'est sûrement pour ça que j'en ai si peur). Si ma fille me demande qu'est-ce qu'il y a après la mort, je lui répond que certaines personnes penses de tel ou tel façon, je lui donne mon point de vue, je lui demande ce qu'elle en pense et surtout, je veux qu'elle se fasse sa propre idée sur le sujet, comme dans bien d'autres sujets d'ailleurs.

Hélo 

revenir en haut

Hélo

Inscrit le :
10 avr. 2008

Posté le: 17 décembre 2008 11:34:45 EST  
Maman Nangai, effectivement, nos chemins se croisent de plus en plus, j'aime bien te lire! Wink

Vraiment interessant cette approche avec le défund! Dirais-tu que la mort est plus facilement accepté ou géré émotionellement dans ce coin de pays?

Sur un autre ordre d'idée, une amie me disait que les corps embaumés polluent énormément notre environnement puisqu'on utilise des produits toxiques a ces fins!!!! Jusqu'ou va la pollution!! C'est abérant, même mort on continue de polluer!

Hélo

 

revenir en haut

Lotussia

Inscrit le :
03 juil. 2008

Posté le: 17 décembre 2008 11:30:01 EST  
Très bon sujet franchement! C'est une question qui me préoccupe depuis longtemps.

Toute mon enfance et une bonne partie de mon adolescence, j'ai été obsédée par la mort.
Mes plus vieux et seuls souvenirs de ma petite enfance sont de penser que j'allais mourir.
Chaque fois que j'entrais dans la voiture, j'étais certaine de ne jamais revenir...
Pourtant, je n'avais jamais été confronté à la mort. Penser qu'un enfant est trop jeune est complètement ridicule selon moi, vu ma propre expérience. Est-ce que cela m'aurait aidé si mes parents avaient discutés avec moi de la mort? Peut-être... Je ne le saurai jamais, mais il y a de fortes chances que oui.

Vivre un deuil aujourd'hui est vraiment un tabou, car nous devenons non-productifs socialement. Vous avez sans doute déjà entendu parlé d'une histoire semblable... une femme perd sa mère qui était tout pour elle. Elle prend congé de son travail, histoire de vivre sa peine. Deux jours plus tard, son patron lui téléphone pour lui demander quand est-ce qu'elle allait s'en remettre, que la vie continue. Ça aurait vraiment été si terrible que ça que cette femme arrête de travailler durant une semaine pour vivre son deuil??!!!

Pour revenir aux enfants... moi non plus je ne souhaite rien cacher. J'avoue que pour l'instant, je me demande encore comment je vais expliquer ça par contre... Je ne crois pas au paradis, ni à Dieu. J'ai encore le temps d'y penser, bébé n'est pas né encore! hihi! 

revenir en haut

Maman Nangaï

Inscrit le :
18 févr. 2008

Posté le: 15 décembre 2008 08:54:07 EST  
Merci Helo pour ce post! Y a pas de doute... nos questions existentielles nous forcent à nous croiser sur le forum...

Il n'y a pas si longtemps, je racontais sur le forum un moment où j'ai dû faire face à la mort d'un être cher. Et cela s'est passé en Afrique. ll y avait le choc de la mort bien-sûr, mais ce qui était encore plus présent, était le choc de voir et de vivre la mort "live" sans aucun camouflage. Laver le corps, le soulever pour le mettre dans le cerceuil, l'amener à la maison, l'exposer dans le salon. Difficile à expliquer comme émotions mais cette intimité avec la mort m'a fait beaucoup de bien. Du moins, beaucoup plus qu'un salon mortuaire...

Dans un autre ordre d'idées, je rejoins celles qui disent que de voir ou de devoir tuer soi-même ses animaux nous fait prendre conscience de ce que nous avons dans nos assiettes. Cela peut aussi faire prendre conscience de la valeur de l'animal. Chose que l'on oublie trop souvent en raison de l'abondance et de la technologie....  

revenir en haut

van26

Inscrit le :
09 mars 2008

Posté le: 13 décembre 2008 13:52:11 EST  
Misscat a écrit

Vous connaissez l'émission jeunesse "Les pieds dans la marge"? Et bien dans une des émissions portant sur l'importance de connaître la provenance de sa nourriture. Le défi étant de se fabriquer un sandwich au poulet de A à Z. Un des animateurs, doit tuer une poule de ses blanches mains devant la caméra. J'étais certaine qu'il n'y parviendrait pas. Félix, le gars en question, semblait vouloir mourir plutôt que de couper la tête de ce volatile.
Mais, il l'a fait! J'hallucinais.


Je trouve l'expérience très intéressante. Je n'aurais pas aimé la voir par contre... Laughing Tu vois ce poulet a sans doute eu une bien plus belle vie que ceux tués à l'abbatoir, mais les gens ont trouvé ca terrible, une chance qu'on ne montre pas la vie d'un poulet emballé à l'épicerie... Rolling Eyes  

revenir en haut

misscat

Inscrit le :
17 oct. 2007

Posté le: 13 décembre 2008 12:00:45 EST  
van26 a écrit
Hélo, ton débat porte sur deux points tout aussi intéressant l'un que l'autre.

Par rapport à la nourriture , à 15 ans, j'ai habité quelques jours sur une ferme en France, moi qui adore les animaux, je nourrissais les agneaux, les petits veaux,etc. Le soir, j'étais incapable de toucher à quoique ce soit d'autre dans mon assiette que les délicieuses patates pilées. Je savais très bien que le petit agneau que je venais de nourrir était juste à côté de mes pommes de terre. Tout comme toi, j'ai réalisé seulement à ce moment que la viande dans notre assiette nécessitait la mort d'un animal. J'ai été ovo-lacto-végétarienne pendant 2 ans suite à cela. Aujourd'hui, nous mangeons très peu de viande et nous nous attardons aussi à comment l'animal a été traité de son vivant et comment il a été tué. On oublie trop souvent d'où provient notre nourriture parce que dans l'étalage à l'épicerie, ca ne ressemble plus du tout à un animal.


Très intéressant comme point de vue.
J'avoue qu'à force d'acheter de la viande dans les supermarchés, j'en oubliais presque la provenance.
J'ai eu tout un choc, la première fois que j'ai accompagné mon conjoint à la chasse à la perdrix. Voir un animal passer de vie à trépas, ce n'est pas jojo.

Vous connaissez l'émission jeunesse "Les pieds dans la marge"? Et bien dans une des émissions portant sur l'importance de connaître la provenance de sa nourriture. Le défi étant de se fabriquer un sandwich au poulet de A à Z. Un des animateurs, doit tuer une poule de ses blanches mains devant la caméra. J'étais certaine qu'il n'y parviendrait pas. Félix, le gars en question, semblait vouloir mourir plutôt que de couper la tête de ce volatile.
Mais, il l'a fait! J'hallucinais.

Certaines personnes ont été choqué. Pas moi, je trouve important que l'on sache que la viande que nous mangeons, ne pousse pas dans les comptoirs des boucheries.


 

revenir en haut

Hélo

Inscrit le :
10 avr. 2008

Posté le: 13 décembre 2008 11:07:57 EST  
Merci Julia pour les précisions, et même si tu es déjà probablement partie, je te souhaite une belle fin de semaine.

Van26, oui, je crois que c'est important de savoir ce que l'on mange et comment c'est fait.

Hélo 

revenir en haut

Se connecter pour répondre