Les signatures forum sont temporairement désactivées.
Se connecter pour répondre
Auteur | Message |
---|---|
baobabInscrit le : |
Je travaille pour une commission scolaire en intervention sociale et je me questionne sur cette croissance de troubles du comportements que ce soit un tdah ou troubles d'opposition etc. D'accord le nombre augmente parce que nous en savons plus sur ce genre de problématique ce qui permet de mieux identifier les enfants et leurs donner des outils nécessaires . Mais d'où vient ce nombre croissant . Dans une des classes l'enseignante enseigne 1/3 du temps et fait de la gestion de classe le 2/3 du temps . Un éducateur est dans la classe en permanence pour gérer les crises .
Si votre plante ne pousse pas bien , vous ne pensez pas que c'est votre plante qui en est la cause mais vous regarder la terre , le pot , le soleil , l'eau , les minéraux etc. D'accord pour un enfant ayant un tdah certains mécanismes chimiques font défaut et nous travaillons avec lui mais à quoi cela sert il si nous n'intervenons que sur lui ? Qu'en est il de l'implication parentale ? Qu'en est il des repères sociaux ? Qu'en est il du lien social ? Qu'en est il de l'implication des enseignants ? je sais que de nombreux parents s'impliquent et que de nombreux enseignants sont cernés en ce mois de janvier tant ils essayent d'aider leurs élèves . Où est le problèmes ? |
|
|
baobabInscrit le : |
Marguerite : je suis d'accord , le problème est que majoritairement les enfants en difficulté commence à développer leurs habiletés sociales à l'école et qu'avec la collaboration de l'école et du temps elle se continue à la maison . Et je ne parle pas ici que de milieux défavorisés .
|
Marguerite123Inscrit le : |
Je suis enseignante en adaptation scolaire et je voudrais ajouter que s'il y a une ou des épidémies dans les classes, il y a aussi le manque de compétences sociales des enfants (sans généraliser par contre). Parfois, je remarque qu'ils ont tellement de la difficulté à vivre ensemble : se parler poliment sans se crier après, faire des demandes respectueuses, respecter leur environnement, respecter l'opinion et l'unicité de leurs pairs, prendre le temps d'écouter l'autre et il y en a d'autres. Je crois que c'est quelque chose qui doit COMMENCER à la maison et qui doit SE CONTINUER à l'école. Je trouve que la classe reflète beaucoup le type de société que nous avons, une société composée de beaucoup de gens individualiste. Aussi, il ne faut pas oublier que les personnes les plus influentes dans la vie des enfants, ce sont leurs parents. J'ai presque l'air de dire qu'on ne peut rien faire pour les aider. Ce que je veux dire en fait c'est qu'on peut en faire beaucoup, mais qu'on ne peut pas tout faire en tant qu'intervenants.
|
Marguerite123Inscrit le : |
Wow ! que de commentaires intelligents et tellement censés ici ! Je vous remercie parce que vous étiez très stimulantes à lire. Il n'y a pas une d'entre vous qui voudrait devenir ministre de l'éducation
|
Mimie82Inscrit le : |
Je ne sais pas à quel point c'est un phénomène nouveau. Quand j'étais au primaire, donc il y a plus de 15 ans, sur 26 élèves, 9 étaient suivis pour diverses problématiques par des orthophonistes, orthopédagogues et compagnie. Comme c'était une toute petite école de quartier (une seule classe par niveau), pas de classe spécialisée. Dans ma famille, on avait les préjugés gros comme le bras que c'était parce que l'école est située dans un milieu défavorisé.
Plus tard, ma soeur cadette a été diagnostiquée avec un trouble d'apprentissage. Pas de concentration, trop d'idées en même temps dans la tête. Mais tous les profs la trouvait charmante, pleine d'idées et d'imagination. Mais en classe, elle rushait. Pourtant, on mange bien tous nos fruits et légumes, pas trop de viande, on fait de l'exercice. Et sur les trois filles, juste elle a eu ce problème. Mes parents ont refusé de lui donner de la médication pendant 3 ans. Ils ont préféré aller voir des spécialistes (orthopédagogues, psychologue, neurologue, etc.). Ils ont aussi augmenté les oméga. Rien à faire. Un jour, ma mère a fini par donner du ritalin à ma soeur. C'était pas de gaité de coeur, elle en braillait en se sentant hyper coupable. Ma soeur, qui était en 5e année, a complètement changé. C'était bien bizarre au début, ce changement de comportement. Mais du jour où elle a commencé la médication, elle a commencé à appliquer les trucs de l'orthopédagogue, a été mieux capable de gérer ses idées et a pu bien mieux se concentrer. Elle en a pris 1 an et demi. Après, même si elle avait cessé d'n prendre, elle avait comme 'pris le pli'. Elle avait une méthode efficace pour fonctionner. Elle a pu reprendre confiance en elle puisque ses notes avaient franchement augmentées et qu'elle avait plus de facilité à se faire des amis. Et elle a gardé sa (forte!) personnalité tout de même. Elle vient même d'être acceptée au cegep dans un programme ultra-contingenté (dont l'évaluation n,est pas uniquement basé sur les résultats académiques). Par contre, jamais ma mère n'aurait commencé à lui donner de la médication sans avoir tout essayé avant. Et je pense que c'est la bonne façon de fonctionner. Il ne faut pas démoniser la médication, mais il faut franchement éviter que ce soit la première réaction. Il faut aller voir autour et tenter d'outiller l'enfant, également. Exactement comme l'a dit quelqu'un plus tôt avec les trucs qu'elle a en classe. |
AnonymeInscrit le : |
Gala: Jacob prend déjà un supplément d'Oméga pour l'aider, de la marque Usana, et des multivitamines aussi Usana, j'ai vu un résultat, mais on oublie quelques fois de lui donner et il n'aime pas tellement le goût... Ma mère enseigne le Brain Gym, j'aimerais vraiment que son école soit ouverte à cette méthde parce que lorsqu'on l'intègre dans un classe, les résultats sont très positifs... Je lâche pas! Merci de vos encouragements...
|
GalaInscrit le : |
Bébé Kangourou : Une supplémentation en oméga pourrait aussi s'avérer fort efficace ! Il a été démontré qu'il était autant, sinon plus efficace que la médication en ce qui concerne les troubles déficitaires de l'attention ou l'hyperactivité.
Je te recommande toutefois de ne pas choisir l'huile de foie de morue, trop élevé en vitamine A, mais de choisir un mélange d'huile de poisson. Lâchez pas ! Gala |
baobabInscrit le : |
bébé kangourou : bien entendu que tu peux utiliser les trucs nommés.
|
AnonymeInscrit le : |
Bonjour à vous toutes:0)
Premièrement MILLE MERCI pour vos réponses, vraiment ça m'a fait un bien énorme de vous lire. J'ai retrouvée la force de me battre pour lui grâce à vous! En effet c'es innaceptable de ne trouver aucun commentaires positifs. C,est un petit garçon tellement positif, sensible. Je suis de Québec, est-ce que certaines d'entres vous connaissent de bonnes écoles aletrnatives publiques? J'ai suggéré plusieurs petits trucs à date, dont un cahier d'échanges ou je pourrait écrire des message parce que l'agenda n'est pas un outil qui fonctionne. Je rencontre son prof la semaine prochaine, et j'ai vraiment besoin de me moter un dossier solide à présenter. Dans mon travail j'accompagne les couples à travers 'univers médicale afin u'ils puissent s'affirmer et s'approprier la naissance de leur enfant. Force m'est de constaté bien humblement que ce n'est vraiment pas facile de peser autrement et de tenir son bout... Gala nous sommes en effet en train graduellement de changer nos habitudes alimentaires... Baobab merci pour ces précieux trucs et me permet-tu de les suggérer en rencontre la semaine prochaine? |
La louveInscrit le : |
Le système confond égalité des chances et uniformité...
Il me semble que recevoir l'attention et les services adaptés à leurs besoins répondraient mieux au mandat d'offrir des chances égales de réussite que l'actuelle situation où tous reçoivent un service uniformisé qui ne tient pas compte (ou si peu) des capacités/besoins individuels. (et ça semble être le cas dans les écoles dont vous parlez Tipoune et Maman_BOB C'est comme si on mettait tout les enfants dans le groupe de gym compétitive alors qu'ils n'en ont pas tous la capacité et qu'on se surprenait de voir le taux d'échec et d'abandon. |
AnonymeInscrit le : |
Tipoune: j'ai été dans une école exactement comme tu la décris. Il y avait 2 classes spécialisées. Vraiment j'ai trouvé que cette école fonctionnait très bien car ces élèves étaient intégrés (pas une classe cachée dans le sous-sol de l'école)...Les élèves montrant des bonnes capacités d'apprentissage étaient dans des classes standards. On a parlé aux profs et vraiment ça se passait très bien. Tout est dans l'organisation.
À l'école à mon fils, une petite fille est au régulier mais a des troubles surtout au niveau social. Elle a un éducateur spécialisé assis à côté d'elle en tout temps ou presque pour travailler avec elle. C'est une bonne méthode je trouve... |
GalaInscrit le : |
Tu as 100 % raison Lalouve ! L'alimentation; un point essentiel au bien-être psychologique des enfants et de tout le monde...
Trop de calorie, pas assez de nutriment dans l'alimentation des enfants d,aujourd'hui...Pas assez d'huile oméga non plus. Nous n'avons même pas idée à quel point le corps ne tolère pas le sucre. Notre conception de la modération est la plupart du temps, nettement supérieur à nos besoins réels ! |
La louveInscrit le : |
Ma dernière expérience de classe primaire remonte à 1999 et je vois que ça ne s'améliore pas.
Individuellement, y'a des tas de gens motivés qui veulent le bien des enfants... mais le système en place n'est pas conçu pour faciliter la collaboration... Tout ça me conforte dans notre décision d'éviter le milieu scolaire et de voir nous-même à l'instruction de nos enfants... Un facteur qui me semble n'avoir pas été mentionné dans les sources des problèmes d'attention et d'hyperactivité est l'alimentation. La faim, l'ingestion d'additifs alimentaires et/ou les intolérances alimentaires peuvent provoquer des symptômes qui sont bien souvent diagnostiqués à tord pour un trouble de comportement et/ou un déficit d'attention. Sceptique, j'ai dû me rendre à l'évidence devant le changement drastique de comportement (et d'état de santé) de mon fils lorsqu'il ingère des colorants et/ou saveurs artificiels. S'il débutait sa journée avec un bol de Froot Loops, j'aurais un monstre d'aggressivité et d'hyperactivité devant moi pour la journée. |
baobabInscrit le : |
tipoune je suis amplement d'accord avec toi , les enseignants ne peuvent pas gérer de tels outils seuls . Et c'est vrai que d'après mes observations ce sont les élèves sans difficultés qui en payent le prix . Le temps accordé aux apprentissages est diminués de par le temps passé par l'enseignant à faire de la gestion de un ou plusieurs enfants . De deux ces enfants n'ont pas un climat favorable à l'étude , lorsque des enfants cris , lancent leurs matériels , interrompent sans cesse , etc.
Il y a des classes d'intégration , 2 classes de huit élèves , un enseignant , un éducateur . Je ne sais pas trop quel est ma position là-dessus . D'un côté on voit que les apprentissages de ces enfants sont plus faciles , que le comportement est géré . Par contre , quand est- il de leur estime d'être ainsi catégorisé ? D'un autre côté l'estime de soi se voit affectée aussi dans une classe régulière lorsqu'ils se font reprendre sans cesse et qu'ils n'arrivent pas à suivre les apprentissages du groupe . Nous n'avons pas le financement pour augmenter les classes d'intégration et non plus pour avoir un éducateur dans chaque classe où il y a plus de 4 enfants ayant un trouble du comportement. Je ne voudrais ni être à la place de l'enseignant , ni à la place du parent . |
mamoushka24Inscrit le : |
bébékagourou,
moi aussi l'histoire de ton fils vient me chercher. Je te conseillerais de le changer d'école par contre, avec toute l'insécurité que cela risque d'ammener au début. Si la professeure n'est pas son alliée pour son développement, cela doit être extrêmement diffcile pour lui en classe et effectivement tu travaille à contre-courant. Il y a tant de bonnes écoles avec des vocations particulières. Je ne sais si tu habites la région de montréal, mais il y en a tant! Et c'est mieux d'agir là que dans 1 an ou 2, lorsque ce sera encore plus critique. Il y a les écoles alternatives, et plein d'autres. Mon garçon, qui n'a pas de problèmes d'apprentissages, va dans une école où ils offrent un service TED. En fait, l'école a au minimum 3 classes de trouble TED, de degrés différents, les élèves sont mélangés souvent lors de spectacles, d'activités ou service de garde avec tous les autres élèves de l'école. Je trouve cela merveilleux, car cela permet, comme par exemple à mon fils de cotoyer ces trésors en or, et de comprendre qu'il doit les laisser tranquille quand il le faut, sans insister et que ce sont des enfants tout aussi extraordinaire que tous les autres. Et, pour avoir assisté au spectacle de noël, et avoir vu ces petits cocos avec des problèmes d'apprentissage et de concentration jouer du xylophone, et d'autres instruments si bien, cela était touchant. Les profs s'attardent vraiment au problème de l'enfant. C'est pour cela que je te dis que peut-être malheureusement, tu n'es pas tombé sur la bonne école et la bonne prof., qui trouve peut-être cela trop à gérer des enfants qui n'écoute pas au doigt et à l'oeil. Un prof dire: il n'y a rien de positif à dire de votre fils. Je ne crois pas que c'est admissible. Lâche pas avec ton ti-pou. Je suis persuadée qu'avec un meilleur encadrement scolaire cela ira mieux, et les trucs énumérés ci-haut sont supers! |
baobabInscrit le : |
bébé kangourou : je trouve la situation de ton petit bonhomme bien triste . Dans l'école où je travaille les parents sont les premiers collaborateurs et lorsqu'ils veulent s'investir on en profite au maximum . Je te nomme des choses que nous faisons en classe pour aider certains enfants ayant un tdah .
- La boite à soucis : lorsque l'enfant semble avoir 30 millions d'idée seconde en tête , nous lui demandons de l'écrire ou d'en faire un dessin et ensuite aller le déposer dans la boite à soucis pour laisser de la place à sa concentration . - Feu de circulation : sur le bureau je colle un feu de circulation. Lorsque je dis que c'est rouge c'est parce que c'est le moment d'écouter et vert le moment de parler . Si un enfant a de la difficulté à ne pas parler , je lui dis c'est rouge ( à la place des incessants chut ou silence qui deviennent agressant)Si c'est encore difficile l'enfant place son doigt sur le rouge pour l'aider à se souvenir de rester en silence . - Boite magique : je prends les enfants en flagrant délit de positif . je lui met un mot d'encouragement ou de félicitation dans sa boite magique . - miroir je suis capable : lorsqu'un enfant se décourage , je place devant lui un miroir où il est écrit je suis capable . Son reflet lui montre que c'est lui quoi doit possède les ressources . - les balles anti stress ; nous permettons aux enfants de jouer avec une balle anti stress - la minuterie : souvent je la place devant l'enfant pour l'encourager ; continue il ne reste que 10 minutes à la période , bravo . - le sablier : que dirais-tu d'aller dans le corridor au calme avec le sablier deux minutes , tu reviendras après . - des déplacements et responsabilités : lorsque je vois que l'enfant se désorganise trop ; je lui donne une lettre souvent vide ( mais ça il ne le sait pas ) à aller porter au secrétariat . Ça le fait bouger et ça lui change les idées . - le crayon magique : si je te vois bien travailler je te prête mon crayon magique pour faire ton travail - collants : après un certain nombre de collants = privilège que l'enfant choisi . Ex : ordinateur ; un jeu ; un dessin ; passer un dîner avec moi , etc Je communique avec les parents par agenda ou par courriel ou par téléphone . Et non ce n'est pas seulement pour parler des difficultés mais aussi pour les choses positives . |
AnonymeInscrit le : |
Bonjour,
Je suis contente de voir un post qui parle de ce sujet, j'ai un merveilleux petit garçon qui à un trouble de l'attention sans hyperactivité. Il fonctionne bien en société, n'a pas de problème d'aggressivité ou d'opposition à l'école du moins. Il est présentement en 2e année, et ça fait deux ans que j'essaie de faire bouger les choses à l'école. Son problème c'est qu'il ne fonctionne pas du tout en classe. Il est distrait, et n'arrive pas à suivre. Son professeur à jeté la serviette il y a un moment et donc je rame en contre-courant constamment. Je me sens si seule à vouloir l'aider. Pourquoi??? Parce que pour le moment je refuse la médication. J'ai parlé avec plusieus parents, certains donne des médicaments avec pleins d'effets secondaires désagréables, et d'autres non. Ce qui me peine le plus, c'est que je vois bien à la maison, qu'il fait des apprentissage, mais il n'est pas capable de le prouver en classe et dans ses examens. À la dernière rencontre de bulletin, son prof m'a dit ceci: Madame x j'aimerais tellement pouvoir vous dire une seule chose de positive de votre fils!!! Comme si tout se jouait dans les apprentissages scolaire:( Jamais elle ne m'a fait de remarques sur le fait que mon fils ne refuse jamais de recommencer qq chose, ou de son écoute ou gentillesse avec les autres enfants! J'étais tellement triste en sortant!!! Je ne veux pas que blâmer son prof, j'avoue que dernièrement j'ai voulu abandonner, car je vois ses yeux tristes tout les matin avant de partir Partir pour l'école. Ça me brise le coeur, mais il aime beaucoup retrouver ses amis et les activités au service de garde? Je suis la première à me regarder le nombril, j'ai expliqué en long et en large les difficultés que j'ai eu avec Jacob lorsqu'il était petit. J'ai consulté pendant une année pour travailler mes choses à moi afin de pouvoir mieux m'occuper de mes trésors, non nous ne sommes pas une famille dysfonctionnelle, et Jacob ne vient pas d'un milieu défavorisé, nous sommes des parents qui font de leur mieux, et qui adorent leurs enfants!!! C'est vraiment pas facile de prendre des décisions éclairées dans ce domaine, soit je lui donne des médicaments ce qui arrangeraient tout le monde sauf moi!!! Soit je le change d'école, juste à y penser j'angoisse mon fils est très insécure de nature, soit je le garde à la maison? mais je n'ai vraiment pas la graine de l'enseignement? J'en arrive tout simplement à la conclusion que les écoles ne sont vraiment pas adaptées aux enfants ayant ces difficultés et encore moins aux garçons!!! Je ne demande que ça collaborer avec l'école afin de trouver de l'aide dont mon fils à besoin pour enfin pouvoir s'épanouir et trouver sa voie à lui?. |
GalaInscrit le : |
Je comprend Tipoune que c'est épineux de dire que les parents sont responsables en bonne partie des difficultés de leurs enfants mais je nuance toutefois en précisant bien que c'est pour moi le noyau du problème mais que ce n'est pas uniquement cela.
Il ne faut pas avoir peur de nos opinions, même sur les plus délicates questions, car tant que c'est dit avec respect et ouverture, je pense que le dialogue reste toujours possible... Baobab, je pense que l'important reste d'être disponible et ouvert mais de ne pas se perdre non plus dans tout ça...C'est très dur pour les gens qui sont dans le milieu et il faut savoir se protéger face à tout ça. Je pense qu'il y aura toujours de la misère et de l'ignorance et que nous ne pouvons pas changer le monde en claquant des doigts. Je me sens aussi parfois submerger par le découragement et le pessimisme mais je me dis que ce n'est pas la bonne attitude à adopter et j'essaie de contrôler mes angoisses du mieux que je peux. Par contre, jamais je ne vais pas me bâillonner sur ce sujet pour ménager les susceptibilités mal placé ! Qui défendra les enfants si tout le monde marche sur des oeufs ? |
baobabInscrit le : |
effectivement tipoune le comportement de certains parents est aberrant . Tout va toujours si bien à la maison selon eux .
|
baobabInscrit le : |
effectivement je suis d'accord avec gala , nous sommes maintenant face à la réalité des enfants rois qui sont devenus des parents.
Tipoune tu sembles mentionner qu'il faut miser sur l'enfant et je suis d'accord pour entamer des interventions avec lui et lui montrer son libre choix . Par contre , il faut penser en fonction d'une approche globale et également intervenir à d'autres niveaux . Tout est sectorisé , les interventions à l'école ; les interventions du clsc ; les interventions des organismes communautaires ; les évaluations de toutes sortes . L'enfant a souvent sont plan d'intervention à l'école mais je considère que s'il n'est pas complémentaire aux autres interventions externes ou s'il y a absence d'autres interventions , on ne va pas loin . Je trouve que c'est une grande responsabilité pour un enfant de voir que pour régler ses difficultés nous ne misons que sur sa personne et que toutes les interventions le concernent lui . Nous vivons dans une société sectorisée et je le déplore . Je suis pour le développement d'intervenant de milieu qui pourrait intervenir dans les divers sphères de la vie de l'enfant, pas comme une TS qui est malheureusement surchargée et qui ne peut le voir lui et sa famille que de rares fois mais plutôt un agent de milieu qui interviendrait dans le vécu quotidien . En fait je me dis avec dépit que cet intervenant remplace les aidants naturels que devraient être la famille proche et élargie . C'est triste. |
GalaInscrit le : |
C'est un problème complexe, large et multifactorielle.
Tipoune à écrit :" Faut-il vraiment chercher loin d'où vient le problème ?" Comment comprendre un problème si on n'en connaît pas la cause exacte ? Je pense que le noyau du problème avec nos enfants au Québec est en très grande partie liée au désengagements et à la déresponsabilisation parentale. Nous avons remis l'éducation de nos enfants entre les mains des " spécialistes", des pédiatres, des éducatrices et des enseignants. Or, ceux ci ne sont pas là pour "éduquer" les enfants, ils sont là pour enseigner, soigner, garder, et soutenir les parents dans leur travail. Les parents du Québec sont très forts pour parler de leurs droits, mais qu'en n'est t-il de leurs responsabilités ? Les enfants n'ont pas changés, leurs besoins sont restés identique à ceux d'hier...Ce sont les valeurs de leurs parents qui ont changées. Je ne mâche pas mes mots, je suis dans le domaine, je fais de la recherche sur le sujet, j'étudie les troubles mentaux et il ne fait aucun doute que beaucoup d'enfants pourraient voir leurs troubles et leurs problèmes grandement amélioré avec une présence parentale adéquate. Nous sommes une société d'adolescents, nous avons du mal à accepter de devenir adulte avec tout ce que cela comporte. Nous mettons notre énergie au mauvais endroit et ne mettons pas nos priorités à la bonne place. Nous ne sommes plus des citoyens à part entière mais des consommateurs aveuglé par nos désirs immédiats et notre quête du confort absolu... Et je ne parle pas juste pour les autres, pour moi aussi ! Je ne suis pas à l'abris de cela ni au-dessus de cela mais j'essaie du moins d'être objective. Il est plus que temps selon moi que les parents acceptent de devoir faire des efforts pour avoir des résultats et de se retrousser les manches si l'on désire voir les choses changer dans nos écoles et dans nos familles. Je ne mets pas tous les oeufs dans le même panier et je ne parle pas ici des cas exceptionnels ou la médication doit être envisagés. Je ne dis pas que tous les parents sont des irresponsables car plusieurs font un excellent travail et donne beaucoup de temps à leurs enfants. Par contre, d'après moi, et c'est mon opinion, ils ne font pas l'unanimité au Québec. Ma conclusion ressemble un peu à la tienne Tipoune mais j'y apporte quelque correctifs personnelles... Par dessus ça, je dirais les parents rois, les parents qui ont recours trop rapidement à la médication ( de plus en plus nombreux )le manque de services de soutien, le rythme de vie cinglé de notre société hyper-consommatrice, les horaires sur-chargés, la sous -stimulation... Je pense qu'il est crucial de cherche d'ou vient le problème si on désire le régler... |