Tous les ans, chez Kaleido, nous nous penchons sur les habitudes de placement des Québécois. Les données du sondage[1] nous ont démontré que 45 % des familles ont épargné dans un REEE en 2016. Il s’agit d’une statistique en croissance, qui démontre aussi que la stratégie d’épargne des familles est de plus en plus équilibrée. En effet, 64 % disent avoir investi dans un REER, et 47 % dans un compte d’épargne libre d’impôts (CELI) au cours de la dernière année.
Mais en quoi est-il avantageux d’investir dans un REEE pour les familles? Là, est LA question.
L’épargne fructifie à l’abri de l’impôt. En effet, le montant investi par le souscripteur, c’est-à-dire le capital, est non imposable.
Le REEE bénéficie de généreuses subventions. Pour chaque dollar investi, les deux paliers de gouvernement viennent bonifier le montant mis de côté d’un minimum de 30 %[2]. Selon le revenu familial, les subventions peuvent atteindre 60 %[2]. La limite de cotisation totale dans un REEE pour un même enfant est de 50 000 $.
Le capital peut être réinvesti. Lorsque l'enfant sera prêt à amorcer ses études postsecondaires, il pourra compter sur les sommes accumulées en intérêts et en subventions, versées sous forme de paiement d'aide aux études (PAE) afin de payer les frais de scolarité, le matériel scolaire, le transport, l’hébergement, etc. Le souscripteur, quant à lui, récupérera son capital. Il pourra alors utiliser ce montant pour bonifier le montant disponible en vue du financement des études de son enfant, mais il pourra aussi le réinvestir dans un REER, un CELI ou pour un projet personnel, bénéficiant ainsi des avantages de plus d’un type de placement.
Pour les familles à revenu modeste, il est possible d’ouvrir un REEE pour 0 $[3]. Si vous croyez qu’il faut être riche pour ouvrir un REEE, il s’agit d’une mauvaise perception. Il est possible, pour certaines familles, d’ouvrir un REEE sans obligation d’y cotiser, et de recevoir le Bon d’études canadien. Une première somme de 500 $ sera versée au REEE, et votre enfant pourrait recevoir 100 $ supplémentaire par an, jusqu’à ses 15 ans, pour un maximum de 2 000 $[2].
Selon les plus récentes statistiques, d’ici 20 ans, le coût pour faire trois années de cégep et deux années d’université, au Québec, est estimé à près de 140 000 $[4]. Alors même si vous vous êtes en train de bercer votre poupon d’à peine quelques semaines, dites-vous qu’il n’est jamais assez tôt pour commencer à épargner pour son avenir. Et si votre enfant est déjà un peu plus vieux, ce n’est pas grave du tout. Comme le dit le bon vieux dicton, « mieux vaut tard que jamais »! Dans ce cas, il vous sera même possible de faire du rattrapage des droits de subventions inutilisés, afin, encore une fois, de maximiser le plein potentiel du REEE.
Bonne épargne!
Publication initiale en février 2017
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[1]Sondage CROP réalisé pour le compte de Kaleido, par le biais d'un panel Web, du 16 au 21 novembre 2016, auprès de 1 000 Québécois.
[2]Subvention canadienne pour l’épargne-études (SCEE) de 20 % à 40 % et Incitatif québécois à l’épargne-études (IQEE, offert au Québec seulement) de 10 % à 20 %. Selon le revenu net familial rajusté. Le montant maximum annuel versé en SCEE est de 600 $ et de 300 $ en IQEE. Le montant maximum versé à vie par bénéficiaire est de 7 200 $ en SCEE et de 3 600 $ en IQEE. BEC : Bon d’études canadien, pouvant atteindre 2 000 $ par bénéficiaire, pour un enfant né après le 31 décembre 2003 et dont la famille est admissible financièrement. Certaines conditions s’appliquent. Consultez notre prospectus.
[3]Certaines conditions s’appliquent. Consultez notre prospectus.
[4]Coût pour compléter deux années de cégep et trois années d’université au Québec, logement inclus. Augmentation annuelle de 1,7 %. Sources : ministère de l'Éducation, du Loisir et du Sport, ministère de la Famille, Statistique Canada, SCHL.