Couple/Sexualité

Le plan B ne change pas les habitudes des adolescentes

Depuis le printemps 2005, on peut se procurer le Plan B, la pilule contraceptive d’urgence directement auprès du pharmacien de notre quartier. Est-ce que nos comportements ont changé?

Une étude menée récemment examinait les risques liés aux comportements sexuels chez les adolescentes à qui l’on a donné trois paquets de Plan B (contraception d’urgence), ou à qui l’on a offert l’accès gratuit à Plan B en pharmacie ou à la clinique locale. Un total de 964 adolescentes ont participé à l’étude, dont 90 étaient âgées de moins de 16 ans. Au début de l’étude, 24 % des adolescentes avaient déjà connu une grossesse, et 24 % avaient été atteintes d’une infection transmissible sexuellement (ITS). On a effectué un suivi des adolescentes après six mois et on leur a fait remplir un questionnaire. Plus de 1 000 femmes de plus de 20 ans ont également pris part à l’étude.

Dans l’ensemble, 320 des adolescentes ont eu recours à la contraception d’urgence au cours des six mois qu’a duré l’étude. Le groupe auquel on a donné une provision de contraceptifs a enregistré le taux d’utilisation le plus élevé, suivi du groupe ayant accès au contraceptif par l’entremise de la pharmacie et par le groupe ayant accès au contraceptif par l’entremise de la clinique locale (44 %, 29 % 30 % respectivement). Trente-huit pour cent des adolescentes de moins de 16 ans ont eu recours à la contraception d’urgence, ce qui est semblable à la proportion des 16-17 ans (38 %) et légèrement plus élevé que la proportion des plus de 18-19 ans (33 %) ayant eu recours à la contraception d’urgence. Les adolescentes, peu importe le groupe, ont pris le contraceptif de façon appropriée 93 % du temps.

Pour ce qui est des comportements présentant un taux élevé de risques, on n’a constaté aucune différence entre les groupes qui pouvaient accéder facilement à la contraception d’urgence et les adolescentes qui devaient se rendre à la clinique pour l’obtenir. Les adolescentes présentaient un taux de relations sexuelles non protégées plus élevé que les adultes prenant aussi part à l’étude (43 % par rapport à 32 %); toutefois, le fait d’avoir accès à la contraception d’urgence n’a pas influencé les taux chez l’un ou l’autre des groupes. Les adolescentes ne présentaient pas des taux plus élevés d’ITS, de relations avec des partenaires multiples ou de relations forcées. Le groupe le plus jeune présentait le taux de grossesses le plus élevé (14 %) par rapport aux deux autres groupes d’âge (12 % chez les 16-17 ans et 8 % chez les 18-19 ans). Par contre, on n’a constaté aucune différence entre le groupe ayant reçu une provision de contraceptifs, le groupe ayant accès à la contraception d’urgence par l’entremise de la pharmacie et le groupe ayant accès à la contraception d’urgence par l’entremise de la clinique locale.

Source : Masexualite.ca, août 2006


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