Voici des idées pour transformer ce moment « d’achats obligatoires » en une chasse au trésor!
Avant de partir à l’épicerie, invitez l’enfant à…
- Consulter avec vous les sites Internet des épiceries pour découvrir des recettes, des anecdotes, des histoires, bref, de tout pour tous les goûts.
- Choisir son sac réutilisable.
- Aider à faire la liste des achats nécessaires pour la semaine. À l’inverse, vous pourriez faire la liste d’aliments à son insu afin d’en faire, une fois rendue sur place, une chasse au trésor. Pour un plus jeune enfant, vous pourriez lui remettre quelques images d’aliments que vous désirez acheter pour qu’il s’amuse à les trouver. Quel plaisir de participer aux achats comme les grands!
À l’épicerie, invitez l’enfant à…
- Remarquer les couleurs, les odeurs, les bruits, etc.
- Trouver les aliments inscrits sur la liste ou illustrés sur les images.
- Choisir un aliment qu’il ne connaît pas et qu’il aimerait cuisiner et déguster.
- Reconnaître les aliments frais et les légumes et les fruits mûrs. Apprenez-lui en utilisant des termes simples comme : je regarde la couleur, j’enfonce mon pouce délicatement, je sens l’aliment, etc.
- Remettre l’argent au caissier. Pour un enfant plus âgé, apprenez-lui à vérifier si le montant de la monnaie remis et rendu est juste.
De retour à la maison, invitez l’enfant à…
- Préparer un plateau coloré pour des convives.
- Laver et parer les légumes. N’oubliez pas que travailler en équipe est toujours plus agréable!
- Déguster, les yeux bandés, des fruits, des légumes, des pains, des fromages, etc. Demandez-lui d’identifier ce qu’il goûte.
- Cuisiner avec vous les aliments.
- Savourer ce qu’il mange : prendre le temps à chaque bouchée.
- Décrire ce qu’il mange. Proposez-lui de faire appel à ses sens et d’utiliser des mots tels que : tendre, dur, humide, croquant, acide, sucré, lisse, etc.
Au marché public
Si vous avez la chance d’aller au marché public, prenez le temps de poser des questions aux marchands. Renseignez-vous sur la provenance des aliments que l’on retrouve dans son kiosque, sur la façon de les cultiver, sur la façon de les conserver, sur la façon de les cuisiner, etc.
Ce n’est peut-être pas nécessaire d’en faire autant à toutes les visites à l’épicerie, mais de temps en temps, cela peut certainement influencer positivement la façon de se nourrir.
Source consultée en août 2014 : Coalition québécoise sur la problématique du poids (2013). Un trio de recommandations pour permettre aux jeunes de développer leurs compétences alimentaires et culinaires à l’école