Famille

Maintenir la communication avec les enfants

Il y a de grands principes qui, supposément, nous aident à garder une bonne communication avec notre enfant, par exemple : poser des questions ouvertes, des questions dont les réponses possibles ne se résument pas qu’à oui ou non. C’est bien! On note, mais quoi encore? Pendant certaines périodes de leur vie, les enfants semblent vivre un grand besoin d’intimité. Cela ne veut pas dire qu’ils nous cachent quelque chose, mais bien qu’ils sélectionnent ce qu’ils veulent bien nous dire. Pour que la communication se passe bien, il faut être attentif à notre enfant et aux signaux qu’il nous envoie nous indiquant qu’il est prêt à « piquer une jasette ». Et attention, il ne donnera pas nécessairement des signes flagrants; ce sont souvent de tout petits indices de rien du tout.

Alors, mieux vaut s’habituer tôt à décoder notre enfant… ce serait la clé pour que la communication se passe bien!

Voici une liste de trucs « approuvés » des plus grandes spécialistes mondiales des enfants… les mamans! On a posé la question sur la page Facebook de Mamanpourlavie.com et avons questionné les mères de notre entourage.

S’écrire des petits mots. J’ai lu sur le blogue Un long fleuve intranquille que l’auteure du blogue – et aussi maman – avait eu un soir une lettre de sa fille. Elle lui a répondu et voilà qu’est né leur nouveau rituel. Chaque soir, la fille lui écrit un message et la mère lui répond ensuite. L’écriture peut être un formidable moyen pour aborder des sujets un peu plus délicats.

Une variante…
On s’écrit des courriels. On peut créer une adresse courriel à notre enfant ou encore utiliser Facebook pour se parler. On se répond, on se salue, on se divertit en direct (ou presque!), voilà une façon de garder un lien entre vous.

Attention à ne pas bombarder les enfants de questions. « J’avais l’habitude de vouloir tout savoir ce que ma fille avait fait à l’école dès qu’elle posait le pied à la maison. Je lui posais mille et une questions. Pour moi, c’était tout simplement pour m’intéresser à ce qui se passait dans sa vie et sur le déroulement de sa journée. Pour elle, elle subissait mes questions comme un interrogatoire un peu trop intrusif. En fait, je me suis rendu compte que ce n’est pas qu’elle ne voulait pas me raconter sa journée, mais bien que je choisissais le mauvais moment. Elle avait besoin de « décanter » de sa journée avant d’entreprendre de la revivre en paroles! Depuis, je la laisse une quinzaine de minutes faire ce qui lui plait au retour de l’école et ensuite, on jase doucement! » (Nadine)

Des mots pour se comprendre. « Avec ma fille de 7 ans, c’est compliqué. Elle a tendance à tout garder pour elle jusqu’au moment où elle « explose ». Tout pète! Je lui ai expliqué que je ne pouvais pas savoir comment elle se sentait si elle ne m’explique jamais ce qui se passe en elle. Ça lui a pris un certain temps, mais maintenant elle sait qu’elle peut me le dire si ça ne va pas. On prend le temps de se parler quand il y a un problème. » (Suzanne)

Passer le flambeau. Il faut parfois accepter de ne pas être le confident premier de notre enfant même si on voudrait tout savoir de sa vie. On doit comprendre que ses amis prennent de plus en plus de place ou que pour certains sujets, notre enfant préfère se tourner vers un autre adulte significatif (grand-mère, grand-père, oncle, tante, etc.).

À bas les jugements et la minimisation! Personne n’aime parler à quelqu’un si celui-ci le ridiculise, minimise son expérience ou ce qui lui arrive ou s’il passe des commentaires blessants! Si on veut que notre enfant se sente en confiance et soit heureux de partager quelque chose avec soi, on doit éviter de tomber dans les jugements faciles. On ne minime jamais, non plus, la peine, les émotions ou les sentiments que l’enfant vit. Autrement, ce serait un excellent moyen de fermer leur « huître » à tout jamais.

Respect. « Rester ouvert! Mes filles ont beau faire des niaiseries parfois, l’important c’est de ne pas les humilier. C’est dans ces moments qu’ils se ferment, je trouve! Pour l’instant, j’ai de la chance, mes deux filles verbalisent beaucoup… » (Julie)

Intéressez-vous, toujours! Quand on s’intéresse à ce que notre enfant fait, aime et préfère (et le contraire, bien sûr!), on a plus de chances de trouver facilement un sujet de conversation avec notre enfant.

Petit rituel deviendra grand… « Depuis que ma fille a trois ans, j’ai pris l’habitude de lui demander une chose qu’elle a aimée dans sa journée, une autre qu’elle a détestée et si elle avait quelque chose à me dire. Ainsi, j’ose espérer pouvoir entretenir cette manie longtemps. Elle aura donc appris à parler et saura que je suis là pour l’entendre et possiblement l’aider s’il advenait qu’elle en ait besoin. » (Stéphanie)

Une variante...
Un bocal de questions. Écrivez avec votre enfant des questions sur des morceaux de papier et placez-les dans un bocal ou un pot. Chaque soir, prenez l’habitude de piger chacun une question et tous les participants à ce rituel doivent répondre aux questions.

Parlez! La communication implique un échange. Votre enfant doit pouvoir lui aussi sentir que vous lui faites assez confiance pour lui confier des bouts de votre vie. Racontez-lui votre journée ou vos souvenirs! Et mettez l’accent sur les émotions que vous avez ressenties. Il sera encouragé à faire pareil.

Se centrer sur lui… et non sur vous! Essayez de rester concentré sur ce qu’il vit et ce qu’il vous raconte. Ne ramenez pas toutes les situations à vous en vous les appropriant ou en racontant nécessairement quelque chose de semblable qui vous est arrivé.

En désaccord sous le signe du respect. On peut être en désaccord avec ce que notre enfant dit. S’exprimer ne veut pas dire être toujours d’accord. On apprend les règles de la discussion et de l’argumentation, mais toujours sous le signe du respect. Quand vous voulez émettre votre opinion, pensez à dire « Je sais que tu es en désaccord avec moi, mais voici ce que je pense… ». Une excellente façon de ne pas braquer votre enfant contre vous et qu’il se referme davantage.

5 principes à se rappeler
  • Demandez à vos enfants ce qu'ils souhaitent ou attendent de vous dans cette conversation, tels que des conseils, une simple écoute, une aide pour composer avec leurs sentiments ou une aide pour résoudre un problème.
  • Les enfants apprennent en imitant. Le plus souvent, ils vont suivre votre exemple sur comment composer avec la colère, résoudre des problèmes et passer à travers des émotions difficiles.
  • Parlez à vos enfants plutôt que sermonner, critiquer, menacer ou être blessant.
  • Les enfants apprennent de leurs propres choix. Dans la mesure où les conséquences ne sont pas dangereuses, ne considérez pas que vous avez à interférer.
  • Réalisez que vos enfants peuvent vous tester en vous disant une petite partie de ce qui les préoccupe. Écoutez attentivement ce qu'ils disent, encouragez-les à parler et ils partageront peut-être le reste de leur histoire.

Source : Psychoedia.qc.ca  

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