Travail : comment se fixer des limites

Ça y est! Septembre est là. Tout en planifiant la rentrée des enfants, vous vous êtes donné des objectifs pour le boulot, dont celui de vous fixer des limites. Finies les soirées qui n’en finissent plus à boucler des dossiers ou à corriger des copies! Finie l’obsession du courriel, des boîtes de messageries, de l’ordi ouvert même durant les repas et du téléphone intelligent qui vous suit partout même durant vos weekends. Il faut apprendre à se fixer des limites pour que le boulot n’empiète pas constamment sur notre vie personnelle. Autrement, on risque de souffrir… physiquement, mentalement et sentimentalement!

Difficile arrêt

S’arrêter est difficile! Mais nécessaire. Plusieurs l’apprennent à leurs dépens. C’est notre corps qui flanche en premier. En congé pour l’été, Pascale n’a pu en profiter pleinement. Elle a traîné une toux étrange pendant quelque temps jetant la faute sur de probables allergies. Puis, voyant que rien ne s’améliorait, elle se décide à aller voir le médecin. Verdict : pneumonie. En tout, elle a été malade cinq semaines. Le médecin rencontré est formel : à 40 ans, on n’a pas une pneumonie comme cela; c’est signe que son système immunitaire était complètement vidé. Pascale a beaucoup réfléchi en refaisant doucement ses forces. Elle en est venue à la conclusion qu’elle étirait beaucoup trop ses réserves d’énergie et qu’elle s’en faisait beaucoup trop avec son travail. Et même si elle l’adorait, elle devait trouver des façons pour mieux compartimenter son boulot et ne pas le laisser s’emparer de son énergie… et sa santé!

De votre côté, vous est-il aussi arrivé de tomber malade quand vous êtes finalement en vacances? On est plusieurs dans cette situation. Une fois le stress tombé, nos forces nous lâchent à leur tour. S’arrêter un peu, juste pour soi, n’est pas une tâche facile. On a toujours sous les yeux des « il faudrait que je fasse… », des « je ne dois pas oublier… », des « je pourrais terminer… », etc. Mais il faut apprendre, doucement, à s’arrêter et à se choisir! En fait, un médecin devenu conférencier et auteur, Richard Swenson a déjà dit : « Les limites permettent de dégager de l’espace dans notre vie et notre emploi du temps. L’absence de limites est la maladie de notre décennie et les limites en sont le remède. »  

Établir de nouvelles règles

Par exemple, vous pourriez dire « Jamais de téléphone ou de courriels entre 17h et 19h » ou « Je m’accorde une heure de boulot, pas plus, lorsque les enfants sont couchés, au besoin ». L’idée est de se fixer un temps limite et s’y tenir.

Apprendre à dire non

Un collègue nous demande son aide, notre patron a un urgent dossier à nous refiler : peu importe, on apprend à dire non et à respecter nos autres engagements (avec notre famille, notre amoureux, nos amis, etc.). Posez-vous la question : êtes-vous toujours prête à remettre une rencontre entre amis pour votre travail?

Compartimenter votre agenda

Mettez des codes de couleur dans votre agenda. Une couleur pour le boulot, une autre pour les activités/obligations familiales, une autre pour vos loisirs, etc. Essayez de noter tout ce que vous faites dans une journée avec ces codes (vous pouvez les faire avec un surligneur, c’est plus facile!). Vous verrez ainsi où vous mettez le plus d’énergie et cela sera peut-être suffisant pour vous encourager à mettre des limites…

Identifier les vraies urgences

Qu’est-ce qui est une vraie urgence côté boulot? Il est vrai qu’il y a des choses auxquelles vous ne pouvez échapper et que vous devez faire absolument. Mais il y a d’autres trucs qui peuvent attendre au lendemain. Notez ce qui pour vous est une vraie urgence. Le reste, ça peut attendre. On a souvent tendance à vouloir pédaler le plus vite possible et voir tout comme une urgence nationale.

Les bienfaits des limites

• Meilleure santé
• Moins de stress et de tensions
• Plus de temps pour les loisirs
• Plus disponible pour les autres et pour vous
• Plus de satisfaction globale