Vie scolaire

Je ne veux pas aller à l'école!

La rentrée, c’est excitant… mais pas pour tous les enfants. En effet, si plusieurs ont hâte de retrouver leurs copains à l’école, d’autres angoissent à la seule pensée de regagner les bancs d’école.

Il a mal au ventre, au cœur, seulement à y penser… Non : votre enfant ne veut pas aller à l’école, plutôt mourir! Mais pourquoi l’école rebute-t-elle ainsi certains enfants?

Plusieurs raisons peuvent faire en sorte que votre enfant ne souhaite pas retourner en classe. Par exemple, s’il s’agit de sa rentrée à la maternelle, il peut être tout simplement apeuré par la nouveauté. Après un déménagement, le changement d’école peut aussi être angoissant pour l’enfant, qui devra se faire de nouveaux amis. Pour les plus vieux, qui connaissent déjà les rouages de la vie scolaire, plusieurs autres facteurs peuvent l’influencer : a-t-il de la difficulté à réussir, s’entend-il bien avec les autres élèves, a-t-il des amis et, bien entendu, est-il le souffre-douleur d’un certain groupe?

Peu importe les raisons qui refroidissent votre enfant, vous devez tout d’abord les identifier afin de pouvoir l’aider et l’épauler adéquatement. Après tout, aller à l’école, ce n’est pas négociable!

L'entrée à la maternelle

Commencer l’école pour la toute première fois peut être angoissant : et tout particulièrement pour les enfants qui n’ont pas fréquenté le CPE. En effet, une école, c’est grand, c’est gros, et c’est beaucoup de changements. Rencontrer de nouveaux enfants, de nouveaux adultes, peut donc être une source de stress intense pour l’enfant, qui appréhendera son entrée en classes. Heureusement, toutes les rentrées à la maternelle se font progressivement : une heure (avec papa ou maman), une demi-journée, puis, finalement, une journée complète.

Il est donc important de bien préparer son enfant qui commence l’école. Et souvenez-vous que ce que vous dites et pensez de l’école influencera beaucoup votre enfant. Ainsi faut-il adopter une attitude positive, et ce, même si on s'inquiète un peu soi-même.

Aider son enfant

La première chose à faire, c’est de parler à son enfant afin de bien identifier les causes de son angoisse. Parfois, le seul fait de se sentir écouté peut aider celui-ci à se calmer.

Souvenez-vous que les craintes ne sont pas toujours rationnelles et, dans cette optique, évitez de les ridiculiser. Appliquez-vous plutôt à comprendre votre enfant, à sympathiser, en lui racontant par exemple vos propres expériences passées, à l’époque où vous étiez vous-même sur les bancs d’école. De cette façon, il se sentira moins seul, «normal». De voir que vous avez vous-même réussi à passer par-dessus vos craintes pourrait le rassurer.

N'oubliez pas : des formules comme «voyons, ça va aller», ou «il n’y a rien là, tu verras», n'aident en rien votre enfant. En fait, ces petites phrases, qui sont bien sûr dites sans malice, peuvent donner à l’enfant l’impression qu’il n’a pas raison de se sentir de la sorte, qu’il est «anormal», voire peureux. Conséquemment, il risque d’être plus nerveux.

D’autres façons de l’encourager

Il existe d’autres façons d’aider l’enfant à se sentir plus en confiance et moins nerveux face à l’école.

La familiarisation 

Que ce soit parce qu’il commence l’année scolaire à une nouvelle école ou qu’il entre à la maternelle, votre enfant gagnera probablement à être familiarisé avec l’institution. Allez visiter l’école avec lui. Vous pourriez aussi, l’été précédant la rentrée, aller jouer avec lui dans la cour. Dans le même ordre d’idées, si vous croisez dans le voisinage des enfants qui ont son âge, n’hésitez pas à les lui présenter : souvent, les enfants timides ont tendance à être plus inquiets face au changement et le fait de connaître un ou deux visages à l’école pourrait rendre l’expérience plus facile.

Souligner les efforts

Souvenez-vous que, pour lui, aller à l’école est difficile : il ne faut donc pas négliger chacun des efforts qu’il fait.

Être positif 

Quel est votre propre rapport à l’école? Comment lui présentez-vous les études? Il faut s’efforcer d’être positif : à l’école, on vit les meilleures années de notre vie! On apprend une foule de choses, et on se fait un tas d’amis! On ne le dira jamais assez : nous sommes le premier modèle de notre enfant. En complément, pourquoi ne pas prendre le temps de dresser une liste de toutes les choses qui plaisent (ou risquent de plaire) à votre enfant à l’école? Il doit bien y en avoir : que ce soit les amis, les arts, l’éducation physique ou son professeur.

Éviter la pression 

L’angoisse de performance, vous connaissez? Vos enfants veulent vous plaire et si vous mettez beaucoup de pression sur leurs épaules pour qu’ils aient de bons résultats, ceux-ci pourraient au contraire avoir de la difficulté à se concentrer. Il faut donc valoriser les efforts avant les résultats.

Non négociable

Bref, votre enfant doit comprendre que d’aller à l’école, ce n’est pas un choix : tous les enfants doivent s’y rendre. Vous devez donc être ferme et lui faire comprendre que l’école, ce n’est pas négociable.

Tentez de reconnaître les vrais maux des petits bobos qui accompagnent l’angoisse. Les maux de tête, de ventre, de cœur qui ne s’accompagnent pas de fièvre (et se pointent étrangement toujours aux mêmes moments) sont peut-être le fruit de son anxiété. On parle alors de somatisation : ses bobos sont le reflet de son insécurité.

La clé n’est pas de le garder à la maison, au contraire! Il faut plutôt lui donner des outils qui lui permettront de mieux gérer ses épisodes d’angoisse.

Et l’intimidation

Si votre enfant se met, du jour au lendemain, à ne plus vouloir aller à l’école, vous vous devez d’enquêter et d’agir. Ainsi, s’il est victime d’intimidation, ou que vous croyez qu’il l’est (la plupart des enfants n’osent pas parler aux adultes de ces problèmes), demandez à rencontrer son professeur et/ou la direction.

Image de Marie-Eve Bourassa

Autrice, scénariste, rédactrice et chroniqueuse.


Cette semaine
Les mots de Passe-Partout : pour apprendre en s’amusant

Cette émission jeunesse a marqué plus d’une génération, nous sommes nombreux à avoir grandi en compagnie de Passe-Montagne, Passe-Carreau et Passe-Partout.

20 cabanes à sucre familiales

Puisque le goût de l’érable coule dans nos veines, allons s’en pourlécher les babines encore cette année! Voici des suggestions de cabanes à sucre dans toutes les régions du Québec.

Le RQAP : plus flexible que jamais

Présenté par le Gouvernement du Québec.

Saviez-vous que le Régime québécois d’assurance parentale (RQAP) vous permet de concilier encore plus facilement vos responsabilités familiales et professionnelles? 
 

Sarah-Jeanne Labrosse raffole de ces produits pour bébé

Dans un monde où la peau délicate des tout-petits demande une attention particulière, les soins Mustela émergent comme un phare de confiance offrant des produits qui évoquent la tendresse et le réconfort d’un câlin.