Santé

Foire aux questions sur le VPH

Dès 9 ans, les fillettes peuvent recevoir le vaccin contre le Virus du papillome humain. Pour tout savoir sur le VPH et sur ce nouveau vaccin, voici un dossier complet sur le sujet.

Vous avez vu les publicités télévisées et lu des articles à ce sujet, mais pourquoi faire tout un plat à propos du VPH? Il s’agit d’un des virus les plus courants et certains types peuvent se transformer en cancer. Tous les ans, 1 500 Canadiennes reçoivent un diagnostic de cancer du col utérin et 580 femmes décèdent des causes de cette maladie. C’est pourquoi le gouvernement fédéral a alloué un budget de 300 millions de dollars en vue de programmes d’immunisation provinciaux partout au pays à la suite de l’approbation du vaccin par Santé Canada.

Une kyrielle de renseignements sur le VPH circule de nos jours. Comme vous envisagez faire vacciner votre fille, vous voulez obtenir des renseignements fiables. Nos spécialistes répondent à vos questions les plus fréquemment posées sur le VPH et sur la vaccination de votre fille.

Qu’est-ce que le VPH et pourquoi devrais-je m’en préoccuper?

Le virus du papillome humain, ou VPH, est l’infection transmissible sexuellement (ITS) la plus courante dans le monde aujourd’hui. On estime que huit Canadiens sur 10 en sont atteints à un moment donné dans leur vie. La plupart des types de VPH sont inoffensifs et disparaissent d’eux-mêmes. Certaines infections peuvent causer des verrues génitales, mais dans des cas rares, certains types de VPH peuvent se transformer en cancers du col utérin, du vagin, de la vulve ou de l’anus.

Il existe un vaccin anti-VPH grandement efficace pour prévenir 70 % des infections cancéreuses au VPH (types 16 et 18) et 90 % des types de VPH qui causent les verrues génitales.

Ma fille devrait-elle se faire vacciner?

Faire vacciner votre fille contre le VPH est une décision que vous pouvez prendre pour qu’elle soit en santé et en sécurité. Le VPH se transmet facilement d’une personne à une autre et ne présente souvent aucun signe ou symptôme. C’est le genre d’infection que votre fille peut acquérir sans le savoir. Il n’existe aucun test sanguin pour détecter le VPH. À moins que les résultats de son test de Pap soient anormaux, votre fille pourrait ne jamais se rendre compte qu’elle est atteinte du virus. Une infection non diagnostiquée pourrait se transformer en cancer.

Ma fille est trop jeune pour penser au sexe. N’est-il pas un peu tôt pour penser à la faire vacciner maintenant?

Puisque la vaccination anti-VPH a été conçue pour prévenir le VPH, et non pour le traiter, elle sera plus efficace si elle est administrée avant les premières relations sexuelles. On recommande à toutes les Canadiennes âgées entre 9 et 26 ans de se faire vacciner contre le VPH.

Les recherches nous démontrent que la vaccination anti-VPH fournit la protection la plus solide et durable (anticorps) aux filles âgées entre 9 et 13 ans.

Ainsi, même si votre adolescente n’est pas encore active sur le plan sexuel maintenant, elle le sera probablement un jour. Comme huit Canadiens sur 10 deviennent infectés par le VPH pendant leur vie, il est probable que votre fille soit exposée au VPH, soit le type d’infection transmissible sexuellement le plus courant au Canada. 

Ma fille est déjà active sur le plan sexuel. Est-il trop tard pour qu’elle se fasse vacciner?

La vaccination est recommandée pour les filles de moins de 26 ans, peu importe si elles sont déjà atteintes par le VPH ou si elles sont déjà actives sur le plan sexuel. Le vaccin ne guérira pas une infection existante, mais est grandement efficace pour prévenir d’autres types de VPH couverts par le vaccin.

La vaccination est-elle sécuritaire? Y a-t-il des effets indésirables?

Santé Canada a approuvé la vaccination anti-VPH pour les filles et les jeunes femmes âgées entre 9 et 26 ans. Peu d’effets indésirables ont été déclarés et le plus courant est une douleur de courte durée au point d’injection. Le VPH ne se transmet pas par la vaccination, car le vaccin ne contient aucun virus actif ou inactif, ni d’agents de conservation, ni de latex ou d’antibiotiques, comme le thimérosal ou le mercure.

Comment puis-je protéger ma fille contre le VPH?

Envisagez de faire vacciner votre fille lorsqu’elle est jeune. La vaccination est plus efficace lorsqu’elle est administrée avant les premières relations sexuelles. Mais une jeune fille peut quand même se faire vacciner même si elle est déjà active sur le plan sexuel, est infectée par le VPH ou a déjà été atteinte de l’infection. Demandez des renseignements sur la vaccination anti-VPH à un médecin ou auprès d’une clinique de santé. Plus le vaccin est administré tôt, plus il est efficace.

Parlez également du test de Pap à votre fille et misez sur son importance pour sa santé au fur et à mesure qu’elle vieillit. Même si votre fille s’est fait vacciner contre le VPH, un test de Pap dans les trois ans suivant ses premières relations sexuelles, et par la suite aux intervalles recommandés par le médecin, est le seul moyen de détecter les premiers signes du cancer du col utérin. Assurez-vous qu’elle subit un test de Pap dans les trois ans suivant ses premières relations sexuelles. Si votre fille devient active sur le plan sexuel, son meilleur moyen de défense est d’avoir recours aux condoms régulièrement et de limiter le nombre de partenaires sexuels.

Pour obtenir davantage de renseignements, visitez le site Info VPH. Vous trouverez en ligne tout ce dont vous avez besoin de savoir pour prévenir et traiter le VPH. Protégez-vous ainsi que votre fille contre le VPH.

Sur le site Masexualité.caApprenez-en davantage sur le VPH et sur les autres infections transmissibles sexuellement

Cet article a été écrit par masexualite.ca, le site Web canadien par excellence consacré à la diffusion d'information fiable et d'actualité et à l'éducation en matière de santé sexuelle, administré par la Société des obstétriciens et gynécologues du Canada. Ce site a pour mandat de fournir orientation et conseils pour aider les gens à développer et à maintenir une sexualité saine.

Société des obstétriciens et des gynécologues du Canada (SOGC)

Fondée en 1944, la Société des obstétriciens et gynécologues du Canada représente plus de 3 000 membres professionnels, dont des gynécologues, des obstétriciens, des médecins de famille, des infirmières, des sages-femmes, ainsi que des professionnels du domaine paramédical. À titre d'une des principales autorités dans le domaine des soins de santé génésique, la SOGC produit des directives nationales liées à l'éducation publique et médicale sur d'importants sujets en matière de santé des femmes. Pour des informations sur la sexualité, visitez le site Masexualité.ca.  


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