Papa

La crainte du père

Certains diront que la peur du père est un passage obligé. Cette crainte soudaine qui apparaît et, souvent, disparaît comme elle est venue. Cette crainte qui, parfois, persiste avec les années.

Petite adolescence

Si certains bébés pleurent lorsqu’ils sont dans les bras de leur père (ou dans n’importe quels bras autres que ceux de leur mère), c’est surtout vers l’âge de deux ans qu’on voit apparaître cette peur du père. On appelle cette adorable phase « la petite adolescence », ou « terrible two ». Le petit est alors envahi par un grand désir d’affirmation. Et lorsqu’on parle d’affirmation, on parle du coup de confrontation… et de crises. La mère n’échappe bien entendu pas aux frasques et aux crises de son petit monstre. Mais, bien souvent, c’est le père qui écope. En effet, il n’est pas rare que l’enfant, du jour au lendemain, décide qu’il ne veut plus voir son père. Rien à faire. Même s’il se fait mal ou a besoin de réconfort, lorsque maman est dans les parages, papa ne réussira même pas à prendre son enfant contre lui. Cette phase est désagréable, surtout pour le père qui pourrait prendre ce rejet personnel. « Mon fils, ma fille ne m’aime plus… » Mais rassurez-vous, elle est surtout temporaire. Oui, oui : aussi subitement que soit apparu ce « Non, pas papa! », il disparaîtra.

Pourquoi?

Les raisons des agissements des enfants de deux ans, vous vous en douterez, ne trouvent pas toujours de justifications logiques. Pourquoi décide-t-il, tout à coup, de rejeter la figure paternelle? Peut-être que sa mère passe plus de temps avec lui? Peut-être est-ce sa façon de punir un père qu’il ne voit pas assez à son goût? Ou peut-être cherche-t-il tout simplement à faire réagir celui-ci? À vous de creuser un peu et de voir.

Bien souvent, ce comportement n’est dû, comme nous le mentionnions, qu’à une volonté d’affirmation. Dans ce cas, il est probablement préférable de laisser faire l’enfant qui, en voyant que sa réaction vous laisse de glace, abandonnera la partie. Parions que, peu de temps après, il n’en aura plus que pour papa!

Et si c’était la faute de maman?

Allons, soyons honnêtes : la majorité des femmes aiment avoir l’impression d’être indispensables. Elles font les courses, les repas, le ménage, le chouchoutage, souvent tout en travaillant à l’extérieur de la maison. Sans maman , votre maison, ce petit havre de bonheur et d’ordre, s’écroulerait dans le temps de le dire, n’est-ce pas? Ça, c’est ce que vous croyez, mais c’est faux. En vérité, plusieurs femmes cultivent et nourrissent un besoin de se sentir indispensable et, de fait, empiètent sur la place que les hommes devraient prendre dans l’éducation de leur enfant. Par exemple, au début, c’est l’allaitement qui excuse cette bulle d’exclusivité entre une mère et son nourrisson. Cependant, le père est tout à fait en mesure de changer les couches, de bercer, de soigner et de faire des câlins. Ces moments de rapprochement entre un père et son nouveau-né sont, de plus, très importants.

Dans les bras de maman

Dans le même ordre d’idée, une femme ne devrait pas enlever son enfant des bras de son conjoint dès que celui-ci se met à pleurer, sous prétexte qu’il veut « maman ». Peut-être est-ce en effet vrai, peut-être que l’enfant désire davantage être dans les bras de sa mère. Mais il faut se souvenir que les enfants sont adaptables. Un bébé doit aussi être en mesure de se calmer dans les bras de son père. D’ailleurs, question d’être conséquent, papa ne devrait pas craindre de prendre son enfant, sous prétexte qu’il éclatera en sanglots et, s’il se met en effet à hurler, le père, impuissant, ne devrait pas le tendre aussitôt à la mère. Un enfant qui ne veut plus voir son père devrait passer plus de temps avec lui, sans la présence de la figure maternelle.

Figure d’autorité

Comme maman, papa cajole et s’amuse avec son petit ange. Comme maman, il n’est qu’amour pour lui. Pourtant, votre enfant entretient une certaine crainte envers son père, souvent plus marquée lorsqu’il est dans le tort. « Ne le dis surtout pas à papa! » Même si, de plus en plus, le père est présent dans la vie de son enfant, souvent, il semble remplir un rôle un peu ingrat : celui de figure autoritaire dans le couple. À une certaine époque, il n’était rare d’entendre les mères dire à leurs enfants désobéissants : « Attend un peu que ton père arrive! », comme si c’était justement à lui qu’incombait la tâche ingrate de faire de la discipline. Cette menace semble un peu dépassée aujourd’hui, pourtant, les pères incarnent encore l’ordre et les limites. On a changé le discours pour des « Papa ne sera pas content lorsqu’il apprendra ce que tu as fait... » ou « Qu’est-ce que tu penses que papa dira? » Ce qui, immanquablement, signifie que l’enfant associe le père aux punitions et aux châtiments. Le père trace donc les règles et il s’assure que celles-ci sont bien respectées.


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