Papa

David Pelletier : un papa en or

David Pelletier et Jamie Sale ont ému le monde entier par leur magistrale performance lors des Jeux olympiques de Salt Lake City en 2002 alors qu’ils décrochaient la médaille d’or de l’épreuve de patinage artistique en couple. Le couple qui a cumulé plusieurs autres médailles au Canada et à travers le monde a accueilli son premier enfant le 30 septembre 2007, un fils qu’ils ont prénommé Jesse.

À l'occasion du lancement des couches Pampers cruisers Dry Max dont il est le porte-parole, nous avons interrogé David Pelletier sur sa vie de nouveau papa.

Quelle sorte de père êtes-vous David?

Je suis un très bon père! (rires!) C'est peut-être parce que j'ai lu beaucoup, mais je sais quoi faire, je ne panique pas, je ne suis pas inquiet d’être seul avec mon fils. J’ai été surpris par mon adaptation parce que jamais je n'aurais pensé être aussi naturel. Je me lance des fleurs, pourtant ne croyez pas que je sois parfait. Mais ça ne m’intimide pas, ça ne me fait pas peur. Je connais beaucoup d’hommes qui ont peur et qui m'appellent pour que j'aille leur donner un coup de main quand ils sont seuls avec leur enfant!

Ça vient d’où? De votre éducation?

L’éducation, c’est certain! On est tous le produit de notre environnement, alors c'est certain que l’éducation joue un grand rôle. Mais j’ai été surpris parce que je n’ai jamais été vraiment intéressé par les enfants et tout à coup, depuis que je suis père, si je vois un enfant qui pleure, je le prends dans mes bras et il arrête de pleurer. Je ne sais pas si les enfants sentent que je suis un père et qu’ils n’ont pas à pleurer, mais avant que je sois père, les enfants que je prenais pleuraient tout le temps dans mes bras!

Le calme doit y être pour beaucoup… Avez-vous toujours été calme?

Pas du tout! Au contraire, j’ai toujours été très intense. Dans les gros événements, j’étais capable de gérer les compétitions, mais les épreuves de la vie de tous les jours me stressaient beaucoup. Depuis la naissance de mon fils, ça m’a changé complètement. Ça c’est fait automatiquement. Il n’y a plus grand-chose qui me dérange! À part la peur de ne plus être là pour lui et la peur de le perdre, c’est une anxiété épouvantable que j’ai maintenant et que je ne connaissais pas avant. Je me souviens de la première fois que j’ai vu partir Jamie et Jesse en voiture, tous seuls, on se regardait et on pleurait! Elle était stressée d'avoir le bébé en arrière d’elle en voiture et de ne pas pouvoir intervenir s’il pleurait, et moi, dans la fenêtre je les regardais s’en aller et je réalisais que ma vie était dans l'auto et qu’il ne faudrait pas que rien ne leur arrive…

 David et Jesse

Je crois que c’est une réaction normale et tu finis par t’habituer parce que tu ne peux pas tout contrôler, mais l’instinct protecteur du père, je l’ai!

Comment se vit votre implication de père au jour le jour?

Ça s’est fait tout à fait naturellement. Du moment que mon fils est né, je me suis levé toutes les nuits avec Jamie. Elle ne s’est pas levé une seule fois toute seule, on était debout tous les deux que ce soit la nuit ou le petit matin. Nous avons pratiqué l'allaitement mixte (allaitement et biberon de lait maternel) en le vivant à deux.

J’ai vu par quoi Jamie est passée, je me suis impliqué tout au long de la grossesse, j’étais présent à l'accouchement et c'est un sentiment incroyable de voir sa compagne souffrir et de ne pas pouvoir lui prendre cette douleur. Cet enfant-là, on l’a fait à deux, mais malgré tout, l'accouchement est une épreuve que le père ne peut pas partager. Donc une fois Jesse né, j’aurais aimé tout faire pour laisser Jamie se reposer… Mais on a continué à deux. À cause de la nature de notre travail, puisqu’on travaille ensemble, on est tombé en congé en même temps! (David et Jamie patinent dans la troupe Stars on Ice) Je ne pouvais pas aller travailler seul, donc j’étais à la maison à 100 % tout comme Jamie.

David et Jesse

Tous les pères n’ont pas cette chance!

C’est officiel! Et j’ai apprécié puisque la seule manière d’apprendre c’est d’être présent. Si tu dois retourner travailler rapidement 5 jours par semaine et quand tu arrives le soir le bébé est couché, c’est difficile de développer des habiletés avec l’enfant. Jamie et moi avons appris ensemble, sur le tas comme on dit! On a eu le temps de lire beaucoup et surtout d’essayer plein de choses. Je me souviens des premières couches que je changeais! Je prenais 10 serviettes humides par changement de couche! Maintenant, je suis rendu à 2, c’est une amélioration! (rires)

La seule chose que je n'ai pas pu faire, c’est d’allaiter mon fils! (rires), mais encore là, je lui ai donné la bouteille et c’était un de mes moments favoris de la journée.

Vous semblez serein et vous riez beaucoup en parlant de votre vie de père... Est-ce que l’humour est important quand on devient parents?

C'est certain! Les enfants n’écoutent pas beaucoup, mais ils imitent. L’humour dans n’importe quel aspect de la vie c’est important, encore plus quand on est parent! On rit de lui, on rit de nous surtout. Je me souviens de la première diarrhée… Il était 6h le matin, je voulais laisser Jamie dormir, mais je regardais ce que j'avais sous les yeux et je n'avais aucune idée de quoi faire! Je le prends comment? Je suis parti à rire… Je ne savais pas si je pouvais prendre une serviette de bain pour le prendre, alors j'ai appelé Jamie qui m’a dit de prendre une serviette, que ce n'était pas bien grave qu’elle soit sale!

En fait, je ne me souviens pas d’une seule fois au cours de ces deux années et demie où on a paniqué parce qu’on ne savait pas quoi faire. On ne sait pas tout, mais on essaie et on rit des situations plutôt que de paniquer. Les essais-erreurs, il n’y a rien de mieux pour apprendre.

Quels sont les meilleurs conseils qu’on vous ait donnés?

Les enfants ont besoin de deux choses : du temps et de l'amour! Et de ne pas mettre tous les enfants dans le même panier, ils sont tous différents!

Ce qui m’a le plus surpris, c’est qu’il faut enseigner à un enfant comment dormir! Je croyais que c’était inné, alors qu’il faut que ce soit acquis… Je regardais mon fils et je lui disais : comment ça se fait que tu ne dors pas? Ferme tes yeux et dors! Ce n’est pas compliqué, tout le monde est capable de faire ça! Donc, on a eu un peu de misère avec cet aspect. Ça a été en fait notre plus grosse épreuve avec Jesse.

Il dormait quand même 7 à 8 heures par nuit, maintenant c’est autour de 11 heures. Mais c’était long avant qu’il s’endorme! Donc lui apprendre à s’endormir seul, sans pleurer pendant 45 minutes, ça a pris des semaines… Par exemple, on l’emmenait chez les grands-parents qui adoraient le bercer pour l’endormir et nous aussi on aimait ça qu’il s’endorme dans nos bras. Mais on ne l'aidait pas! Alors, on a fini par comprendre qu’on ne lui rendait pas service en le laissant s’endormir dans nos bras.

C'est la méthode du 5-10-15 qui a fonctionné avec nous. On a pris quelques jours en suivant la même routine pour le coucher, et en nous disciplinant comme parent pour ne pas céder après 2 jours. Naturellement, on ne le laissait pas pleurer pendant des heures, on ne croit pas à ça. Mais oui, on l’a laissé pleuré quelques minutes comme cette méthode le recommande et au bout d’environ une semaine il s’endormait seul sans pleurer. Naturellement, il y a eu des rechutes. Les enfants traversent des phases au cours desquelles ils dorment moins bien et il faut reprendre la technique à zéro.

N’empêche que je suis contre le fait de laisser pleurer un enfant. Ça ne fait pas de sens. Tu veux qu’il sache que quelqu’un est là pour lui, ça l’aide à avoir confiance et être moins inquiet et ultimement, ça va l'aider. Alors, je ne l’ai jamais laissé pleurer plus de quelques minutes. « Laisse-le pleurer, il va s’habituer », je ne crois pas à ça du tout.

En quoi votre métier d’athlète a-t-il influencé votre façon d’être parents à tous les deux?

Tout un choc d’adaptation! Un athlète a une vie hyper structurée : à 9h, tu fais telle chose, à 10h telle autre chose, tu sais toujours ce que tu vas faire, pendant combien de temps, sans déroger à la routine ou presque. Alors, on s’attendait à avoir une vie structurée avec le bébé. Et on s’est rendu compte que ça ne fonctionne pas comme ça! Un bébé est un être humain avec des émotions et des besoins auxquels il faut répondre que ce soit le temps ou pas.

David et Jamie

Cependant, la structure, la routine à laquelle on s’est plié Jamie et moi dans notre profession nous sert comme parents. La communication qu’on a établie avant la naissance est aussi un gros plus. Ça fait 10 ans qu’on patine ensemble, qu’on se comprend et qu’on se fie l’un à l'autre. L’arrivée d’un enfant, c’est stressant pour un couple. Mais comme on communique facilement, comme on savait déjà comment se partager les tâches, ça nous a beaucoup aidés. On sait aussi que pour arriver à un but, ça prend du temps. Devenir champions olympiques, c’est une affaire de 20 ans qui demande des ajustements constants. On peut avoir un plan qui ne tient plus la route à cause de mille choses, et on est capable de s’ajuster comme parents parce qu’on l'a toujours fait comme athlètes.

Avez-vous de la pression pour avoir un deuxième enfant?

Oh oui! La société est faite comme ça. Tu as une blonde : quand est-ce que tu te fiances? Tu te fiances : quand est-ce que tu te maries? Tu te maries : quand est-ce que vous aurez un enfant? Tu as un enfant : quand est-ce que vous allez en avoir un autre? Si on en a deux, on se fera demander c’est quand le troisième! Qui dicte ça? Qui dit qu’un enfant, ce n'est pas assez? Les gens veulent bien faire, mais nous on va aller à notre rythme. Pour l’instant, on adore ce que nous avons. Ensuite, on veut continuer d’apprendre à être de bons parents et il nous faut reprendre le travail aussi! J’ai deux frères avec qui j'ai un peu plus de 3 ans de différence, c’est bien… que le premier soit propre avant que le deuxième arrive serait une excellente chose! Jesse n'est pas encore propre, mais ça s’en vient.

J’ai compétitionné toute ma vie, je n'ai pas besoin de compétitionner avec mon enfant en plus! Alors, les pressions des autres parents pour savoir si mon enfant va parler avant l'autre, s’il va marcher avant ou après, qui sera propre le premier… Tout naturellement, beaucoup de parents se lancent dans le jeu des comparaisons. J'essaie de ne pas embarquer là-dedans, même si moi aussi j'ai mes fiertés de papa! Toute ma vie, je me suis mis de la pression pour devenir le meilleur dans ce que je faisais, je ne veux pas que mon enfant vive ça. Si c’est ce qu’il veut, ça viendra de lui, pas d’une pression de l'extérieur, et encore moins de moi.

Si un jour il choisit le patinage artistique, ce n’est pas moi qui l'aurai poussé là-dedans. Avoir un père et une mère champions olympiques dans le même sport, c’est une pression que je ne lui souhaite pas.

On vient de vivre des Olympiques. Que pensez-vous de l’influence d’un événement aussi important sur les enfants?

C’est la meilleure source d‘inspiration qui soit pour les jeunes! Jamie et moi avons été inspirés par les Jeux olympiques de Calgary de 1988. Il n’y a pas mieux qu’avoir les Olympiques dans son propre pays pour ça. Même si j'étais de la Gaspésie, je savais que les Olympiques étaient dans MON pays et ça m’a inspiré profondément. Je patinais en simple à ce moment-là et c’est à ces Jeux que j'ai découvert le patinage en couple avec les champions russes Grinkov et Gordeeva. Je n'avais jamais rien vu de tel. De voir un homme lever et lancer une patineuse dans les airs, j’avais trouvé ça cool!

Je suis certain que les Jeux olympiques de Vancouver ont inspiré des milliers, des millions de personnes à pratiquer un sport. Je lisais récemment que les inscriptions pour le patinage courte piste et le ski acrobatique ont quadruplé depuis Vancouver parce qu’ils ont vu Charles Hamelin, Alexandre Bilodeau et nos autres champions. Je trouve ça merveilleux! Grandir dans le sport, ça peut t’apprendre la vie d’une merveilleuse manière.

Comment guide-t-on un enfant inspiré?

L’important, c’est d’exposer un enfant à un peu tout : la culture, les arts, le sport… Le travail d’un parent, c’est d’exposer son enfant à tout ce que le monde a à offrir et après ça, de le laisser choisir une discipline vers l’âge de 13 ou 14 ans. Si on expose un enfant à un sport de haute performance trop jeune, tu vas le brûler. Mes amis patineurs ont pour la plupart commencé à patiner l’été à 7 ou 8 ans. Moi, j'avais 12 ou 13 ans. Donc jusque là, j’avais mes étés pour moi, pour en profiter, pour être en vacances, alors que mes amis étaient brûlés de ne faire que ça, patiner. J’ai joué au Volley-ball, au hockey, au badminton… J'ai fait beaucoup de sports avant de me concentrer dans le patinage. Il ne faut jamais oublier que dans Jeux olympiques, il y a le mot JEUX. Le sport, ça reste un jeu, il faut donc y prendre plaisir avant tout. Tant que tu t'amuses et que tu en tires des leçons de vie, tu le fais pour les bonnes raisons.

David et Jamie

Quelle est la différence entre de la pression et des encouragements?

C'est de la pression quand l’accent est sur les résultats et non la performance. C'est de la pression quand c’est l’objectif de quelqu’un d’autre et non l’objectif de l'enfant. C’est peut-être le but du parent que l’enfant gagne la compétition, mais ce n’est peut-être pas le but de l'enfant. C'est important de demander à l'enfant ce qu’il attend. En patinage par exemple, est-ce que c’est d'atterrir correctement 3 sauts sur 5 ou de tous les réussir parfaitement? Je me suis surpris moi-même à vivre les attentes de quelqu’un d'autre… L’enfant se mettra toujours de la pression parce qu’il ne veut pas décevoir. C'est la job du parent de lui dire : « patine bien ou mal, compte des buts ou non, tu seras aimé quand même! » L’amour n'est pas relié à la performance. Un enfant peut ne pas avoir réussi, mais avoir quand même le sourire, c’est même très important!

Il ne faut surtout pas penser aux honneurs et aux médailles. Du moment où tu arrives dans un sport jusqu’aux Olympiques, c’est un voyage qui t’amène à apprendre tellement de choses! Mais si ton objectif, c’est d’aboutir à une médaille, tu n’y arriveras pas. Il faut toujours qu’il y ait du plaisir. Un certain plaisir en fait. Je ne vous mentirai pas, je n’étais pas heureux tous les jours à l’aréna, il y a eu des journées difficiles, mais si le plaisir et le sentiment d’accomplissement n'avaient pas été là, je ne me serais jamais rendu où je me suis rendu.

Comment avez-vous vécu le fait d’être un patineur artistique quand vous étiez enfant?

J’habitais la Gaspésie, c’est certain que j'ai fait rire de moi… Si tu faisais du patinage artistique, t’étais une tapette. Plusieurs fois j’ai été étiqueté comme ça. Je savais que ce n’était pas le cas, et même si ça avait été, ça aurait aussi été correct. Mes parents m’ont toujours dit d’être ce que je voulais être, point final. Mais des étiquettes, il y en a partout, ça ne tue personne. C’est plate, mais c’est comme ça. Vivre et laisser vivre est une belle philosophie qu’on n’applique pas assez souvent…

Donc l’intimidation à l’école, vous avez connu ça?

Oh oui, j’ai été victime, mais j'en ai victimisé quelques-uns aussi… À 12-13 ans, t’es un peu niaiseux. La couleur de tes souliers, ta coupe de cheveux, tes vêtements, l’allure de tes parents, ce que tu sens, tout est sujet à te faire niaiser par les autres. Tout le monde y passe et je n’y ai pas échappé.

Mais j'avoue que depuis que je suis père, ça me fait plus peur. Il me semble qu’il y a plus de possibilités de danger aujourd’hui que quand j’étais enfant. Par exemple, on entend beaucoup parler de l’intimidation par Internet. Comme parent, on veut toujours protéger nos enfants de tous ces dangers, mais ça fait partie de la société maintenant. On vit dans une société de peur, une société où l’information circule énormément, donc on est au courant de toutes les mauvaises nouvelles… Quand l'enfant entre en maternelle ou en première année, tu ne peux pas le suivre. C'est à nous de lui donner des outils pour qu’il puisse bien vivre cette intégration et surtout les outils pour qu’il puisse nous communiquer ce qu’il vit.

D’après mes lectures, les garçons qui vivent des situations difficiles réagissent souvent en se refermant sur eux, leur sommeil est perturbé, leur motivation à faire ce qu’ils aiment habituellement s’en ressent. J’ose espérer que je connaitrai suffisamment mon enfant pour reconnaitre les signes et voir les indices s’il ne se confie pas d’abord à nous.

On veut protéger nos enfants, c’est bien normal… Mais est-ce qu’on les protège trop?

Comme je le disais, on vit dans une société de peur, on est hyper protégé de tout, mais d’un autre côté si mon fils tombe de bicyclette et se cogne la tête, est-ce que je me pardonnerais de ne pas lui avoir imposé un casque de vélo? Je ne veux pas me dire : J’aurais dont dû! Si on nous dit de porter un casque, ça a du sens et Jesse va en porter un! Mon fils est ce que j'ai de plus précieux et porter un casque n'est pas la fin du monde, surtout si ça le protège. Quand je repense aux choses que j'ai faites quand j’étais enfant… Ouf!

David et Jesse

Donc, ça change tout de devenir parent?

Dans mon cas, ça m'a fait développer des peurs que je n'avais jamais connues avant. Ça m’a aussi fait développer de nouvelles forces. J’ai peur de partir et de ne plus être là pour lui, j'ai peur qu’il parte avant moi… Ce serait épouvantable! Tant que tu n’as pas un enfant, tu ne peux pas connaitre cette peur. Je veux être un bon exemple, je veux faire les bonnes choses pour lui, mais j'ai peur de ne pas être à la hauteur… Mais encore là, être à la hauteur, ça veut dire quoi? Mon père qui est mon héros en a fait des erreurs, et je crois toujours que c’est le meilleur gars au monde! Je ne peux qu’être moi-même et faire de mon mieux.

Vous savez, il y en a qui ont super bien tourné avec des pères brisés et d’autres qui ont mal viré avec des parents qui étaient présents. Donc, il faut que je me dise que Jesse a sa propre personnalité déjà. Nous, on est là pour lui donner des outils et l’encadrer. Je ne voudrais pas qu’il devienne un sous-produit de moi, au contraire, je veux qu’il soit lui, qu’il ait le droit d’être ce qu’il sera. Pour moi, c’est ça d’aimer un enfant.

Merci à David Pelletier pour sa grande générosité en entrevue et à Pampers pour nous avoir donné la chance de le rencontrer! Mamanpourlavie.com lui décerne la médaille d'or pour sa simplicité!


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