En recevant le produit, j’étais emballée. J’adore promener Blanche en poussette, mais les rigueurs de l’hiver modèrent grandement mon ardeur. J’espérais trouver dans ma boite de Premier ski, la solution miracle pour contrer mon inertie.
N’allez pas croire que l’invention du traîneau me soit inconnue. Ma famille en possède deux plutôt qu’un! Mais vous allez vite comprendre pourquoi Premier ski est une alternative plus qu’intéressante comparée au traditionnel traîneau à neige.
J’ai ouvert la boite pour me retrouver devant plusieurs pièces à assembler. J’avoue que j’ai poussé un soupir d’agacement. Le fabricant a inclus quelques feuilles précisant la marche à suivre, mais je n’avais pas envie, par paresse, de me casser la tête. Ma solution : fourguer le tout à l’homme de la maison qui a assemblé les 4 skis pour poussette en un tour de main à l’aide d’un simple tournevis.
Premier ski, c’est une invention brevetée, conçue et fabriquée au Québec. Des skis de matière plastique entièrement recyclée qui s’adaptent à pratiquement tous les types de poussettes. Grosso modo, on attache un ski à chacune des roues de la poussette, ce qui lui permet de glisser sur la neige. La conception est solide et bien dessinée pour assurer la stabilité des skis. La première fois, je vous recommande quand même d’attacher les skis à l’intérieur et AVANT d’enfiler l’habit de neige de bébé. Ça vous évitera la crise de bacon que Blanche m’a servie.
Une fois à l’extérieur, quel plaisir de pousser bébé à l’aide de premier ski! Le produit est léger et n’alourdit pas la poussette. De plus, il est beaucoup plus confortable de pousser les enfants que de les tirer. La poussette permet d’avoir le corps bien droit alors qu’avec la corde du traîneau, l’adulte est toujours en position de torsion.
Le produit s’adapte bien à diverses situations. Évidemment pour marcher sur le trottoir, c’est du gâteau! Surtout si vous barrez les roues avant de la poussette. Pour monter sur le trottoir, il n’y a qu’à prendre l’habitude de lever un peu plus les roues de la poussette puisque le ski demeure à l’horizontale (et non levé vers l’avant comme pour un traîneau). J’ai même essayé la marche arrière : l’arrondi du ski permet de reculer la poussette sans problème. En terrain cahoteux, pas de problème non plus! Les skis s’adaptent bien au relief du terrain. Il n’y a que les virages qui demandent un peu de travail.
J’avoue que je n’ai pas testé les skis en pleine forêt dans un pied de neige poudreuse. Mais l’idée ne me viendrait pas non plus de m’y aventurer avec un traîneau de bois. Pour marcher dans les rues ou se déplacer sur un terrain plat, où la neige est le moindrement durcie, Premier ski est un produit qui tient la route.
Autre avantage plus qu’important : un traîneau traditionnel n’offre pas beaucoup d’espace de rangement. En utilisant Premier ski, vous continuez à profiter du dessous de la poussette ou du sac accroché aux poignées pour ranger vos effets personnels.
Pour bébé, c’est le grand confort! Qu’il ait envie de regarder le paysage ou de s’assoupir pour une sieste, vous avez le loisir d’incliner le dossier de la poussette selon vos besoins. J’ai aussi aimé d’avoir bébé devant moi. Pas besoin de se retourner tous les dix pas pour s’assurer qu’il est toujours dans le traîneau et n’a pas la couverture par-dessus la tête.
Au prix où se vendent les poussettes, je trouve intéressant de rentabiliser mon investissement sur toute l’année tout en ménageant ses roues. Les skis sont courts, ils peuvent aisément être entreposés dans la valise de la voiture ce qui fait que vous avez un traîneau, peu importe où vous vous trouvez. En visite chez les beaux-parents, après un brunch trop copieux, vous n’avez qu’à installer Premier ski pour une marche au grand air.
Blanche a apprécié sa ballade. Cette photo vous le confirme, non?
Premier ski est disponible à la boutique Mère Hélène au coût de 65 $ pour 4 petits skis.
Quelques positions idéales pour les parents
Bébé grandit et sa courbe de croissance prouve bien qu’il gagne des kilos autant que des centimètres. Pour les parents qui s’en occupent, il est important de favoriser de bonnes postures afin que leur paquet d’amour ne leur génère pas de blessures.
Pour celles qui allaitent, on recommande, une fois la mise au sein complétée, de regarder à l’horizon. Vous souhaitez vous absorber dans la contemplation du minois de bébé, mais la position arquée de votre cou n’est pas optimale. Pour éviter les maux de dos, relevez le menton dès que vous y pensez.
Si bébé est dans une phase « bras », veillez à alterner le port de gauche à droite. Ainsi, chaque côté de votre corps fournira sa part de travail, ce qui limitera les débalancements. L’utilisation d’un porte-bébé, correctement installé, peut également régler le problème.
Quand vient le temps de prendre bébé au sol, n’oubliez jamais de fléchir les genoux plutôt que de simplement pencher le dos. Sinon, la charge de poids sur les reins est augmentée et pourrait occasionner à long terme de sérieux malaises.
On évitera de forcer en position de torsion, que ce soit pour tirer le traîneau des enfants dans la neige ou installer bébé dans son siège d’auto. Pour la voiture, installez toujours le banc de bébé le plus près possible de la portière et, si possible, posez un pied dans l’habitacle ou un genou sur la banquette au moment d’attacher bébé.
Pour déposer bébé dans son lit, abaissez le côté de la couchette plutôt que de vous pencher par-dessus les barreaux levés.
Finalement, priorisez une table à langer qui soit supérieure à la hauteur de votre taille pour éviter de changer bébé en position inclinée.
