Désir d'enfant

Infertilité : l'achat d'ovules, un commerce florissant

Acheter des ovules pour avoir un enfant, notamment par Internet, est un commerce en pleine expansion dans le monde. Les couples stériles n'hésitent pas à dépenser jusqu'à 12 000 $ pour en obtenir.

En Belgique, en Espagne et en Grèce, les cliniques courtisent en ligne, envoyant aux femmes des images de grossesse, de mères pouponnant et de familles gambadant. Des associations fleurissent en France dont l'objectif, pour une cotisation modeste, est de mettre les femmes en contact avec des cliniques situées à l'étranger, allant même jusqu'à leur offrir des réductions dans certains centres.
Les Américaines, par exemple, font appel à ces organisations françaises pour avoir accès à des cliniques situées en Grèce ou en Espagne. Car même en payant le vol et l'hôtel, elles ne déboursent que le dixième du prix des traitements américains. Les couples qui cherchent des donneurs noirs, une rareté quel que soit le pays, volent jusqu'en Afrique pour rejoindre des cliniques du Cameroun ou du Burkina Faso.

En France, où les lois bioéthiques interdisent tout commerce d'ovule, le traitement est gratuit. L'État paye pour les receveuses et les donneuses, qui n'ont que la satisfaction d'avoir aidé un couple à avoir un enfant. Résultat : les Françaises désireuses d'un ovule attendent des années sans avoir la certitude d'être un jour enceinte et sans savoir quelle sera leur attente. Les médecins en font passer certaines en priorité : recruter une donneuse, par exemple, permet de se retrouver en tête de liste.

23En 2004, en France, 144 femmes seulement ont fait un don d'ovules, selon l'agence de biomédecine. À l'inverse, plus de 2000 femmes se sont rendues seules en Grèce ou en Espagne pour obtenir un don d'ovules, payant de 3300 à 8000 dollars, selon les chiffres recueillis par l'Associated Press auprès d'une vingtaine de cliniques de ces deux pays. Être donneuse est un long parcours. Cela nécessite de prendre des hormones tous les jours pendant un mois, de se rendre à de nombreux rendez-vous, de supporter une technique de prélèvement de ses ovules potentiellement à risque médical. Hors de France, les donneuses sont indemnisées en fonction du temps passé, du coût des transports et de la garde d'enfants. Les cliniques leur donnent par ailleurs une compensation. Mais là où le paiement est la règle, la somme varie, permettant aux cliniques de se faire concurrence tant pour les patientes que pour la qualité des donneuses. Le prix standard d'un don annoncé en ligne à New York pour les donneuses est récemment passé de 5000 $ à 7000 $. Les cliniques de Chicago ont rapidement suivi.

Techniquement, les ovules de la donneuse sont inséminés avec le sperme du partenaire de la receveuse pour créer des embryons. Puis deux à quatre des embryons les plus viables sont transférés dans son utérus. Après deux semaines d'attente, un test de grossesse est pratiqué. S'il est positif, la receveuse porte le bébé à terme, devenant sa mère biologique, et non pas génétique. Quand les dons sont anonymes, les cliniques gardent le secret des deux côtés.

Les donneuses sont assorties à des receveuses selon des critères physiques, notamment la couleur des cheveux ou celle des yeux. Toutefois, les cliniques américaines offrent plus d'informations, allant jusqu'à autoriser les receveuses à acheter des ovules à partir de photos, notamment, au risque de relancer le débat sur l'eugénisme (sélection génétique). En Europe, les cliniques vont moins loin. Elles ont tendance à rester discrètes quant aux détails privés des donneuses.

Toutefois, le nombre croissant de femmes ayant recours à ces techniques a contribué à briser le tabou social qui les entourait récemment encore. Une association française, « L'Enfant de l'espoir », tient chaque année une réunion au cours de laquelle les enfants de donneurs de sperme et d'ovules peuvent se rencontrer. Quoiqu'il en soit, la plupart des enfants et de leurs parents ne connaîtront jamais l'identité de leurs parents génétiques.

Source : Associated Press, 16 février 2007

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